Voici pourquoi j’appelle toujours ma mère lorsque je suis malade (même à 40 ans)

Publié le 18 janvier 2020

Comme dit le proverbe « L’amour d’une mère c’est comme l’air : c’est tellement banal qu’on ne le remarque même pas. Jusqu’à ce qu’on en manque ». Cet amour inconditionnel qui nous accompagne tout au long de notre vie, est l’oxygène quotidien qui nous apaise, nous soulage, nous donne confiance en la vie et nous ne pouvons jamais nous en défaire. De cet amour sain, naît un enfant équilibré, qui à son tour, donnera vie à une génération future. Comment pourrait-on ne pas honorer cette mère qui nous a tant donné et comment pourrait-on ne plus jamais la solliciter, lorsque nous nous sentons abattus, même si nous avons dépassé l’âge de le faire ?

Le rôle de la mère est souvent relégué au second plan, même s’il demeure très important. Et pour cause, son éducation façonne l’adulte de demain, lequel contribuera à former la société de l’avenir. Etre mère est une fonction quotidienne et bien que gratuite, celle-ci exige une présence à plein temps. C’est une vocation qui lui est propre et personne ne peut le comprendre, à moins d’être une mère.

Les souvenirs d’enfance

Pour nous remémorer nos moments de joie comme de tristesse, les souvenirs d’enfance demeurent toujours présents et intarissables pour nous faire retourner des années en arrière et nous rappeler tous les moments passés en compagnie de nos parents, famille et amis. Mais les instants les plus émouvants sont ceux avec notre mère. Rien n’égale son affection, ses baisers, ses câlins, sa joie lorsque nous sommes heureux et son inquiétude quand nous sommes au plus bas de notre existence. Mais il suffit de se réfugier dans ses bras pour voir les soucis se dissiper et se sentir plus fort pour affronter la vie.

Le besoin de la mère est omniprésent

Même étant adulte, ce besoin est toujours frappant, voire impérieux. Il suffit pour cela que nous tombions malades pour le ressentir. Nous plongeons automatiquement dans l’enfance et revivons les moments nostalgiques lorsque nous étions fatigués ou alités. Être pris en charge par une maman aimante est sans pareil. Le cocooning dans le lit, les boissons chaudes pour nous réchauffer le corps et le cœur, les petites friandises pour nous remonter le moral et puis surtout ses câlins et ses embrassades, sont tout autant indispensables à notre santé et à notre équilibre. Car prendre un enfant dans ses bras, c’est lui démontrer son amour par un geste, certes simple, mais pas aussi banal que l’on pourrait le croire. Ce moment d’amour, libère en nous cette  hormone du bonheur, nommée ocytocine, qui a un effet immédiat d’apaisement et entraîne une sensation de paix et de bien-être. Et une maman sait si bien nous en gratifier.

Nous lui en voulons des fois, mais nous continuons à l’aimer

A la naissance, nous l’idéalisons et nous la considérons comme notre icône. Mais en grandissant et en forgeant notre personnalité, nous nous rendons compte des fois qu’elle n’est pas aussi parfaite que nous l’imaginions. Ses idées seront différentes des nôtres, ses raisonnements ne correspondront pas à nos argumentations de l’enfant du progrès. Elle nous fera pleurer, elle nous mettra en colère et fera jaillir en nous des émotions inexpliquées. Mais au final, elle demeurera cette mère dévouée, ce trésor….

Pourquoi aurons-nous besoin d’elle toute la vie ?

Parce qu’elle sera toujours fière de nous, peu importe les choix que nous ferons dans la vie. Elle nous laissera toujours cette part du gâteau, en prétextant qu’elle n’a plus faim, car avec le recul, nous comprenons qu’elle se sacrifiait pour nous. Elle nous aimera toujours, malgré nos comportements parfois abjects ; elle nous connaît et anticipera déjà nos réactions. Elle sera notre mentor pour nous inciter à nous dépasser pour réussir. Elle aura toujours une oreille compatissante pour écouter nos problèmes. Elle nous pardonnera toujours nos erreurs. Elle sera toujours la première qu’on appelle pour lui annoncer une bonne nouvelle. Mais elle sera aussi la première qu’on sollicite quand nous sommes fatigués, même à 40 ans…