« Vous êtes des personnes extraordinaires » Un article pour ceux qui sont nés entre 1950 et 1980
Nous sommes en train de vivre une époque fascinante où tout est plus pratique malgré le caractère effréné du quotidien. Un quotidien qui était plus tempéré à l’époque des années 50 et 80. Sans s’aventurer dans une nostalgie exubérante, il est vrai que c’était une époque bercée par une simplicité qui n’est plus de ce monde. Dans cet article, nous faisons l’éloge de ce temps révolu mais dont le charme ne laisse aucun enfant d’hier indifférent.
On pourrait penser que la nostalgie est une forme agréable de mélancolie qui nous aide à surmonter les situations difficiles de la vie. Une nostalgie saine qui embaume l’être de souvenirs agréables d’une époque.
Cet article a pour objet de complimenter une époque qui était, à juste titre, plus harmonieuse, plus intime et plus simple. Un temps où le stress et ses répercussions étaient moindres et qui rappelait que la vie pouvait être vécue au rythme souhaité. Les propos suivants ne constituent en aucun cas l’occasion de calomnier le présent mais simplement une évocation de ce qui était agréable pour les enfants des années 50 et 80.
Pour tous les enfants nés entre les années 50 et 80
La technologie n’avait pas encore changé la face du monde. Aujourd’hui, les choses sont bien plus faciles et accessibles qu’elles ne l’étaient auparavant. Et bien que les enfants de cette époque ne bénéficiaient pas des privilèges apportés par la modernité, cela ne les empêchait pas d’être heureux, libres et légers.
Ils apprenaient en commettant leurs propres erreurs, se permettaient de tâter le terrain sans être trop avertis par des insignes « à garder hors de portée des enfants ». Bien que la sécurité inhérente à l’époque actuelle soit louable, leur vie était moins guidée en dépit des risques.
Ils ont fait du vélo et du patin à roulettes sans casque ni coudière. Ils buvaient de l’eau directement du tuyau d’arrosage. Ils ne mangeaient pas très sain mais n’étaient pas en surpoids car ils se dépensaient tout le temps à l’extérieur.
Ces enfants pouvaient sortir le matin et jouer toute la journée jusqu’à être avisés par la lumière des réverbères qu’il fallait rentrer chez eux. Ils encouraient bien le risque de se faire gronder par leurs parents qui peinaient à les trouver, mais il n’y avait là ni violence ni menace.
C’était un temps où les portables n’étaient pas de ce monde. Il fallait s’affranchir de son canapé pour rencontrer et parler à ses camarades. Il n’y avait ni console de jeu, ni infinité de programmes télé, ni de laptop, ou de tablettes. Les visages, les expressions, les livres étaient leur Facebook. Parfois, il leur arrivait de se faire mal en jouant au ballon, mais cela faisait partie de la fougue juvénile caractéristique de cette époque. D’ailleurs, les pédiatres recommandent aujourd’hui de donner aux enfants des jouets simples plutôt que des tablettes et des appareils électroniques.
Ils étaient plus débrouillards que les enfants d’aujourd’hui. Par exemple, ils passaient leurs journées à façonner des planches à roulettes à partir de morceaux de bois trouvés dans les greniers et les sous-sols. Cela leur permettait de rouler dans les rues, d’apprécier et de profiter de leur création malgré les risques. Et quand ils tombaient de leur planche, ils apprenaient à surmonter cela.
Le sentiment de sécurité était bel et bien présent même si ces enfants tombaient des arbres et qu’ils se cassaient une dent ou deux. Leurs parents étaient là pour eux mais savaient que c’était des mésaventures « nécessaires » et qu’ils avaient le droit de faire des erreurs. Paradoxalement, un enfant heureux est bruyant, agité, joyeux et indiscipliné.
Pour voir leurs amis, ces enfants sortaient à pied ou à vélo pour aller chez eux et ce, malgré la distance qui les séparait. Il n’y avait aucune technologie qui pouvait les sédentariser à outrance et les empêcher de vivre de belles expériences.
Bien sûr, cette nostalgie n’est pas une apologie d’une époque censée être meilleure que l’autre mais plutôt un rappel de choses qui pourraient bien nous inspirer aujourd’hui. L’évolution actuelle de la société est louable à bien des égards, mais on ne peut nier l’esprit d’aventure et la simplicité des enfants de cette époque.