L’AVC est la seconde cause de mortalité : 10 manières de le reconnaitre avant qu’il ne se déclare

Publié le 17 mars 2017

L’accident vasculaire cérébral (AVC) a lieu suite à une irrigation sanguine insuffisante du cerveau, ce qui entraîne un manque d’oxygénation au niveau des zones cérébrales. Avec près de 6 millions de décès par an, l’AVC est considéré comme la première cause de mortalité dans le monde. Quels sont donc ses causes et ses symptômes ?

Les causes de l’AVC

L’AVC a généralement lieu quand une artère cérébrale est touchée. Selon les cas, on parle d’AVC ischémique ou hémorragique.

Le premier, qui représente 80% des cas est dû à la formation d’un caillot sanguin provenant d’un autre organe ou qui apparaît suite à l’accumulation des lipides autour de la paroi artérielle. Le second qui concerne 20% des cas, est causé par une hémorragie survenant suite à la rupture d’anévrisme, à de l’hypertension artérielle ou à une tumeur cérébrale.

Dans d’autres situations, un caillot de sang se forme mais se résorbe rapidement, sans entrainer de lésions cérébrales. C’est ce qu’on appelle un accident ischémique transitoire (AIT). Même s’il est moins grave que les précédents, il ne faut pas le prendre à la légère car le risque d’avoir un AVC dans les 24 heures qui suivent est élevé.

Les personnes ayant souffert d’un AVC ont entre 30% et 43% de risques d’en subir un autre pendant les cinq années suivant la première crise. La majeure partie du temps, une personne sur dix n’en garde aucune séquelle mais les neuf autres peuvent souffrir de lésions plus ou moins graves.

Il existe dix symptômes de l’AVC qu’il est possible de reconnaître, pour une prise en charge rapide et adéquate. Cette dernière réduit la gravité des séquelles ainsi que le risque de mortalité.

Les symptômes de l’AVC

  • Vision trouble ou perte de la vue : Les prémices de l’AVC peuvent entraîner une baisse de la vue au niveau d’un œil ou des deux yeux. 44% des personnes ayant souffert d’un AVC ont perdu la vue avant de souffrir de l’attaque.
  • Vertiges : Les vertiges sont un symptôme commun de l’AVC, essentiellement chez les femmes âgées de moins de 45 ans. Pour celles qui souffrent de forts vertiges de manière soudaine et durable, il faut faire appel à un médecin rapidement.
  • Troubles de la parole : Certaines personnes commencent par perdre la notion du temps et ont du mal à parler et à s’exprimer correctement. Elles ont des difficultés à tenir une conversation et sont plongées dans la confusion la plus totale.
  • Perte de l’équilibre : Un sentiment soudain de faiblesse et de perte de tonus au niveau des jambes et des bras peuvent être des signes d’AVC. Cela peut entraîner une perte de connaissance ou une paralysie. Pour faire le test, levez les bras avec les paumes vers le haut et essayez de les faire tenir 10 secondes. Si une main tombe, ceci indique que les muscles sont affaiblis.
  • Douleurs d’un seul côté du visage : La douleur n’est pas un symptôme commun de l’AVC, cependant il est possible de la ressentir de manière soutenue au niveau des membres ou d’un côté du visage en cas d’attaque.
  • Maux de tête et migraine : Des maux de tête insoutenables sont assez communs durant un AVC. Des études ont montré que 588 volontaires ayant souffert de fortes migraines avant un AVC, étaient essentiellement des jeunes, notamment des femmes.
  • Paralysie faciale : La paralysie d’un côté du visage est un symptôme commun de l’AVC.
  • Fatigue : Certaines recherches ont démontré qu’en cas d’AVC, les femmes sont plus susceptibles de souffrir de fatigue, confusion et désorientation, comparées aux hommes.
  • Hoquet persistant : Symptôme qui touche essentiellement les femmes, un hoquet persistant s’explique par le fait que l’AVC attaque le centre respiratoire au niveau du cerveau.
  • Essoufflement et tremblements : En cas d’AVC, il est possible d’avoir le souffle coupé et de ressentir des difficultés à respirer. Ceci est le signe d’une arythmie cardiaque causée par un manque d’oxygène.

Si vous souffrez d’un ou plusieurs de ces symptômes, demandez immédiatement une assistance médicale pour réduire le risque de séquelles.

Le meilleur moyen de prévenir ce type d’attaques est d’adopter une alimentation saine, arrêter l’alcool et le tabac, faire du sport régulièrement, gérer le stress et maintenir un poids sain.