Pourquoi les livres ont-ils des pages supplémentaires à la fin ?
Vous vous êtes probablement toujours posé cette question : pourquoi y a-t-il des pages blanches dans les livres ? S'agit-il d'une erreur ? De papier en trop malgré que l’on nous encourage à adopter des gestes écoresponsables afin de protéger l’environnement ? En effet, il existe une réponse logique à cette question.
Si votre esprit ne cesse de vous titiller quant à la présence de pages blanches dans les livres, lisez ce qui suit pour découvrir la véritable raison derrière leur présence.
Pourquoi y a-t-il des pages blanches à la fin d’un livre ?
En effet, le processus de l’impression offset est simple : de nombreuses pages du livre sont imprimées sur une grande feuille de papier. Ce papier est ensuite plié en sections qu’on appelle cahiers. Ces derniers sont ensuite empilés les uns sur les autres et reliés ensemble pour créer le livre.
Chaque cahier comprend 16 à 24 pages. Souvent, la dernière page imprimée du livre se trouve avant la fin d’un cahier.
Résultat : les pages restantes de ce cahier restent vierges.
Exemple : si une œuvre contient 200 pages, elle pourrait parfaitement convenir. Par contre, si elle comprend 203 pages, il est fort probable qu’il reste une page blanche.
Pourquoi y a-t-il des pages vierges avant le début d’un nouveau chapitre ?
Dans ce cas-là, il s’agit plutôt d’un choix stylistique que d’une erreur technique ! En effet, de nombreux auteurs préfèrent que leurs nouveaux chapitres commencent sur une page droite (ou recto). C’est-à-dire que si le chapitre précédent s’est terminé sur une page recto, la page suivante, verso, restera vierge.
Les pages blanches dans un livre ne sont-elles pas gaspillées, tout simplement ?
Un texte supplémentaire peut requérir l’impression d’autres feuilles, qui ne seront pas toutes utilisées. Mais les professionnels des métiers de l’impression ne manquent pas d’inventivité pour y remédier.
Pour compenser cette dépense, certains imprimeurs tentent de condenser la mise en page en modifiant l’espacement des caractères. En effet, la réduction de l’espace entre deux caractères spécifiques dans un livre, appelée crénage, peut potentiellement faire gagner une page entière. Ce n’est pas un réflexe à proprement parler, mais simplement une technique afin de pallier au gaspillage. Raison pour laquelle, les imprimeurs n’hésitent donc pas à y avoir recours.
Par ailleurs, certains éditeurs ne dépensent pas inutilement ce papier. Ainsi, ils saisissent cette occasion pour présenter les autres travaux de l’auteur, citer des extraits d’autres livres ou alors inclure des illustrations. Concernant les manuels d’instruction, les manuels scolaires et autres publications de ce genre, les éditeurs préfèrent inclure la mention « Cette page est intentionnellement laissée blanche« . Ainsi, le lecteur est rassuré, lui qui pensait avoir manqué des informations importantes.
À présent, le secret des pages blanches a enfin été levé. Donc, ne vous étonnez plus si vous constatez leur présence dans les futurs livres que vous achèterez !