6 problèmes gynécologiques qui peuvent s’avérer dangereux

Publié le 10 janvier 2017

Une femme peut être confrontée à des problèmes gynécologiques soudains, allant du simple dérèglement hormonal à un problème plus grave. Quel que soit le problème, il faut agir sans attendre.

Entre pertes vaginales désagréables, mycose ou sécheresse vaginales, il est difficile pour une femme de distinguer un problème gynécologique anodin d’un mal bien plus grave. Voici les 6 problèmes gynécologiques les plus douteux, qu’il ne faut surtout pas ignorer.

Un saignement inhabituel, des pertes anormales, un cycle menstruel qui déraille… Ces symptômes sont souvent des signes qu’un problème gynécologique pointe le bout de son nez. Le tout est de ne pas les ignorer et de savoir les traiter à temps.

Un cycle menstruel irrégulier ou absent

À partir du moment où vous êtes certaine que vous n’êtes pas enceinte et que malgré cela votre cycle menstruel est irrégulier, il faut consulter au plus vite. Il est vrai que l’appareil génital de la femme est doté d’une extrême sensibilité et qu’un rien peut le dérégler, mais lorsque le problème survient, il est fortement recommandé de consulter un gynécologue qui en déterminera l’origine et la gravité. Il se peut que le retard ou l’absence des règles soit dû à un dérèglement hormonal, à un problème lié à la thyroïde, à une activité sportive trop intense, au stress (qui peut aussi causer un arrêt complet des règles) ou à une ménopause précoce. Votre gynécologue devra vous faire subir une série d’examens gynécologiques : un test sanguin, une échographie intra-utérine, une vérification de l’état des ovaires, ou un examen de la thyroïde. Il est important de souligner qu’un dérèglement hormonal qui persiste encourage la prolifération de cellules potentiellement cancéreuses.

Des crampes douloureuses et intenses

Des crampes douloureuses hormis les crampes liées aux règles sont généralement mauvais présage. Très souvent, elles sont associées à l’endométriose, une maladie chronique qui touche 10% des femmes pubères dans le monde. Cette maladie se traduit par une formation extra-utérine (touchant les trompes de Fallope, les ovaires, les ligaments qui soutiennent l’utérus ou sur la surface extérieure de celui-ci) de tissus composés de cellules endométriales.

Celles-ci se développent alors en dehors de l’utérus au lieu de se former dedans pour épaissir et éclater en fin de cycle. Elles remontent et migrent en passant par les trompes. Ce développement anormal peut également se passer dans d’autres organes qui avoisinent l’utérus tels que l’appareil urinaire ou l’appareil digestif dans des cas plus rares. Des règles anormalement douloureuses et plus intenses que d’habitude peuvent être un signe que vous souffrez d’endométriose.

Des saignements anormaux

Les saignements vaginaux chez la femme sont mensuels, enfin… en temps normal. Si vous  remarquez des saignements anormaux entre vos cycles, vous devez impérativement consulter un gynécologue qui vous dira si votre problème est dû à un dérèglement hormonal causé par la prise de contraceptifs oraux, ou s’il est lié à la présence d’un kyste ovarien, d’un fibrome ou d’une tumeur précancéreuse. Quoi qu’il en soit, il faut consulter pour ne pas laisser place au doute.

Un cycle plus long que d’habitude

Un cycle menstruel ordinaire varie entre 28 et 35 jours. Les règles, elles, durent de 3 à 7 jours. Lorsque ces dernières dépassent la barrière des 10 jours ou que le flux sanguin est trop important, c’est qu’il y a anguille sous roche. Vous pouvez estimer que vos saignements sont excessifs lorsque vous changez votre serviette hygiénique toutes les heures. Des règles trop abondantes ou trop longues peuvent laisser croire en la présence d’un fibrome, d’un polype ou que vous souffrez d’adénomyose (ou endométriose interne), un développement de l’endomètre dans les muscles internes de l’utérus. Malheureusement, si tel est le cas, seule une intervention chirurgicale pourra mettre fin au problème.

Des troubles dysphoriques plus intenses

Les troubles dysphoriques prémenstruels sont la forme sévère du syndrome prémenstruel. Ce dernier se traduit généralement par des petites fringales, des sautes d’humeurs, des coups de blues, des états de fatigue… ce qui est normal. Mais si ces symptômes s’intensifient, que les petites fringales se transforment en frénésies boulimiques, que vos légères angoisses deviennent des états dépressifs, que vos sautes d’humeurs sont plus prononcées ou que vous perdez le contrôle de vos nerfs, vous devez consulter un psychothérapeute pour venir à bout de ces troubles dysphoriques.

Des hormones affolées

Les hormones sont souvent la cause principale du bouleversement du cours d’un cycle, ou d’un problème gynécologique. Un petit dérèglement hormonal et c’est la guerre dans votre corps. Tout dysfonctionne et d’autres problèmes apparaissent, tels que l’asthme, une prise de poids importante avant les règles, des états dépressifs, du diabète, de l’arthrite, etc. Il ne faut jamais passer tous ces symptômes sous silence, au risque qu’un problème plus grave ne se manifeste.