6 signes que vous développez une tumeur de l’estomac, ce tueur silencieux

Publié le 22 mars 2018

Aussi connu sous le nom de cellules cancéreuses gastriques, le cancer de l’estomac est une pathologie qui est parfois diagnostiquée tard. En effet, ses symptômes se confondent avec d’autres maladies. Ce type de cancer se développe graduellement et les chances de survie sont grandes s’il est diagnostiqué très tôt. Malgré le fait qu'il existe de nombreux remèdes pour prévenir le cancer, cette maladie risque d’être mortelle et il est important d’être bien informé à ce sujet. Découvrez dans cet article les symptômes précurseurs et des moyens de prévenir le cancer de l’estomac.

On ne le dira jamais assez, mieux vaut prévenir que guérir. Plusieurs maladies emportent les personnes qui en souffrent faute de diagnostics précoces, et c’est le cas des patients souffrant du cancer de l’estomac. En France, environ 9000 nouveaux cas de cancers de l’estomac sont enregistrés chaque année, dont près de 66% chez les hommes. Il s’agit dans neuf cas sur dix d’un cancer qui se développe à partir des cellules glandulaires de la paroi de l’estomac. Afin de vite diagnostiquer cette maladie, voici les signes qui doivent vous alerter. 

Premiers signes du cancer de l’estomac

Les signes du cancer de l’estomac sont très fréquents et peuvent parfois être assimilés aux symptômes de la grippe. Cependant, si vous remarquez l’un ou l’autre de ces signes et symptômes cités ci-dessous, vous devez consulter votre médecin et faire des examens supplémentaires dès que possible :

  • Douleur et lourdeur au niveau de l’estomac
  • Anémie
  • Fatigue soudaine 
  • Changements digestifs, comme la perte d’appétit, la sensation de plénitude après un repas léger (satiété précoce), les brûlures d’estomac (difficulté à digérer).
  • Perte de sang en vomissant ou dans les selles
  • nausées et vomissements

Causes et prévention du cancer de l’estomac

Les causes du cancer de l’estomac sont diverses et certains facteurs renforcent le risque d’attraper ce type de cancer. On peut citer entre autres :

  • La gastrite chronique : inflammation de la paroi ou muqueuse de l’estomac due à une bactérie (Helicobacter pylori) ou un virus.
  • Des facteurs alimentaires : excès de sel, d’aliments fumés, de viandes rouges, excès d’alcool et de café.
  • La présence de polypes : malformations cellulaires qui sont des états précancéreux et qui peuvent évoluer rapidement vers le cancer si on ne fait rien.
  • La maladie de Biermer : maladie qui est responsable d’une destruction progressive de cellules de la paroi gastrique.

Pour réduire les risques de souffrir d’un cancer de l’estomac il est conseillé avant tout de réduire au maximum votre consommation d‘alcool, de tabac, de sucres raffinés (sucre blanc qui est uniquement calorique et qui n’apporte aucun autre élément nutritif à part le saccharose.) 

En prévention, les légumes crucifères tels que le chou-fleur ou le brocoli sont à privilégier car ils sont considérés comme des aliments qui aident à prévenir le cancer. En effet, les légumes crucifères contiennent plusieurs molécules phytochimiques aux propriétés anticancéreuses. Une fois que le légume est mâché et mastiqué, il libère les glucosinolates (molécule qui possède des propriétés antibactériennes). Cette molécule rentre en contact avec la myrosinase (une enzyme présente aussi dans les légumes crucifères) et se transforment par la suite en sulforaphane, une molécule qui a des propriétés antibiotiques pouvant lutter contre les bactéries responsables des ulcères gastriques et du cancer.

Une autre épice à privilégier lors des repas est le curcuma. En effet, cette épice est un antioxydant puissant qui agit sur les cellules cancéreuses et ralentit leur développement.  

Si vous consommer du curcuma seul, il risque de ne pas être absorbé par les intestins. Nous vous recommandons donc de le consommer en combinaison avec du gingembre, du poivre noir ou dissous dans de l’huile. Voici une recette simple.

Ingrédients 

  • Poivre noir (une pincée).
  • Huile d’olive vierge en prime (1/2 c. à thé)
  • Curcuma (1/4 c. à thé)

Préparation

Mélangez simplement tous les ingrédients et ajoutez le mélange à votre soupe, votre salade ou tout autre plat. 

Mise en garde : Le curcuma est déconseillé aux personnes souffrant de maladie de la vésicule biliaire. Si vous utilisez aussi d’autres médicaments, il est préférable de vous assurer auprès de votre médecin que le curcuma ne va pas influencer les effets des médicaments.