8 vérités sur les pets que vous ignorez !

Publié le 23 juillet 2016

Certaines fonctions naturelles de notre organisme comme le hoquet, les rots et les pets sont à l’origine de taquineries et de situations plus ou moins embarrassantes. Les pets en particulier, sont souvent source de honte quand ils surviennent en public, surtout à cause de leur odeur qui ne ressemble en rien au parfum des roses ! Découvrez 8 vérités dont vous n’avez probablement jamais entendu parler sur ce phénomène naturel !

Qu’est-ce que le « pet » ?

Le pet est le nom qu’on donne généralement au phénomène de la libération des gaz intestinaux par l’anus. Ces gaz proviennent de la fermentation de certains aliments ou de leur décomposition par la flore intestinale. Ils sont également favorisés par une mastication trop rapide qui permet à une grande quantité d’air d’arriver à l’estomac. 

Pour vous aider à mieux connaître ce phénomène, voici 8 vérités sur les pets dont vous n’avez probablement jamais entendu parler.

8 vérités sur les pets :

Les hommes pètent autant que les femmes

Selon les croyances populaires, les femmes émettent moins de gaz intestinaux que les hommes. Mais scientifiquement parlant, ceci n’est pas vrai, ils sont égaux sur ce point-là. La seule différence c’est que les femmes ont plus de retenue que les hommes qui, généralement ne prennent pas la peine de se contenir.

La quantité journalière de pets

Selon les statistiques, un individu pète en moyenne 14 fois par jour et libère ainsi entre 0.5 et 1 litre de gaz par jour. Cette quantité varie d’une personne à une autre en fonction des aliments consommés et de la santé de son système digestif.

C’est un signe de bonne santé

Oui, péter est bon pour la santé, mais ce n’est pas une raison pour le faire à tout va ! Selon Purna Kashyup, un gastroentérologue de la Mayo Clinic au Minnesota, consommer des aliments sains mais qui favorisent les ballonnements tels que les choux, le brocoli, ou les pruneaux, permet de nourrir et de renforcer les bactéries bénéfiques de la flore intestinale. Ainsi, elles arrivent à mieux décomposer les sucres et les fibres, et à éviter les problèmes digestifs et les risques d’infection.

L’odeur du pet est bénéfique pour la santé

L’odeur du pet est parfois tellement nauséabonde qu’on a l’impression de suffoquer. Or, cette odeur désagréable due à un taux élevé de sulfure d’hydrogène – caractérisé par son odeur d’œuf pourri – a un effet bénéfique sur nos cellules. 

Selon une étude menée par l’Université d’Exeter en Grande-Bretagne, le sulfure d’hydrogène permet de prévenir et de réparer les dommages subis par les mitochondries suite au vieillissement cellulaire,  au diabète, à l’arthrite, à une insuffisance cardiaque ou à un AVC. Ce gaz produit naturellement par les cellules stressées, sert à préserver les mitochondries, qui sont leur principale source d’énergie, et à lutter contre l’inflammation et à y survivre.

Le son des pets

On remarque que certains pets sont silencieux et passent inaperçus alors que d’autres se font beaucoup plus remarquer par le son de klaxon qu’ils émettent. En fait, ceci est dû à la pression de l’air au moment de la sortie et de la tension des muscles autour de l’anus. Plus la pression est élevée et les muscles tendus, plus le son est aigu et vice versa.

Des aliments qui favorisent les pets

Certains aliments tels que les haricots, les choux, les pois-chiches sont connus pour aggraver ce phénomène. Leur teneur en sucre sollicite considérablement l’action de la flore intestinale pour les décomposer, ce qui contribue à la production des gaz. De plus, la consommation régulière de sodas et de chewing-gums, le stress et l’anxiété causent un excès de flatulences.

Le moment le plus propice aux pets

Même si certaines personnes ont assez de retenue pour éviter autant que possible de péter devant leurs collègues ou même leurs conjoints, il vient un moment où les gaz doivent absolument être évacués : la nuit. En dormant, les muscles de tout le corps se détendent, ce qui aide à faire baisser le niveau d’« alerte sociale » et ainsi laisser faire la nature.

Les espèces qui pètent le plus

Les termites sont l’espèce qui produit le plus de flatulences, suivies par les chameaux, les zèbres, les moutons, les vaches, les éléphants et les chiens.