Il ne faut plus ignorer les signes du cancer du col de l’utérus

Publié le 27 avril 2017

Votre santé doit être votre premier et principal souci. C’est pourquoi, il est vivement recommandé de rester attentif aux signaux envoyés par votre corps indiquant la présence de troubles ou de maladies, parfois très graves. Le cancer par exemple, est l’une des maladies qui nécessitent un dépistage précoce afin d’augmenter les chances de guérison et de réduire les risques de séquelles. Dans cet article, vous trouverez l’histoire d’une jeune maman décédée suite à un diagnostic tardif du cancer de l’utérus.

Amanda Booth, était une jeune maman de 3 enfants. Après l’apparition de quelques symptômes suspects, son médecin lui a demandé d’effectuer un examen du col de l’utérus. Mais ayant pris peur, celle-ci refuse de le faire, continuant à ignorer les signaux envoyés par son corps, jusqu’au jour où elle a eu une hémorragie qui avait révélé la présence de tumeurs utérines. Malheureusement, les séances de chimiothérapie sont restées vaines, à cause du stade avancé de la maladie (métastase). Elle perd alors la vie, laissant derrière elle 3 petits orphelins.

Cancer de l’utérus : une maladie qui se cache

Le cancer de l’utérus fait partie des maladies silencieuses, il ne donne généralement pas lieu à des symptômes, surtout durant les premiers stades.
Cependant, il existe quelques symptômes qui, une fois remarqués, nécessitent une consultation immédiate comme les :

  • Douleurs au moment des rapports sexuels : des rapports sexuels douloureux et peu confortables notamment durant la pénétration peuvent indiquer que vous souffrez probablement du cancer de l’utérus.
  • Saignements hors du cycle menstruel : ce symptôme est parmi les plus communs, si vos règles étaient depuis toujours normales, et que vous commencez à remarquer des saignements en dehors du cycle menstruel, il est important d’aller consulter votre médecin.
  • Saignements inhabituels ou postérieurs à un rapport sexuel : la propagation de la tumeur cancérigène autour du col de l’utérus induit une quantité plus abondante du sang engendrant des saignements irréguliers ainsi que des douleurs au niveau du bassin.
  • Douleurs au niveau des voies urinaires : une analyse régulière de l’urine peut servir de diagnostic du cancer du col de l’utérus. Les brûlures urinaires ne sont pas tout le temps liées à des infections de la vessie, mais peuvent être un symptôme du cancer.
  • Pertes vaginales malodorantes : les sécrétions vaginales normales ne disposent ni de couleur et ni d’odeur. Si vos pertes vaginales sentent mauvais et qu’elles ont un aspect irrégulier. Prévenez votre médecin le plus tôt possible.

Quels sont les facteurs de risque du cancer du col de l’utérus ?

Le cancer de l’utérus résulte d’une croissance anormale des cellules constituant le tissu utérin. La cause de cette maladie reste inconnue, bien que plusieurs facteurs de risque ont été identifiés chez des femmes tels que :

L’apparition des règles avant l’âge de 12 ans :

La puberté précoce traduit les transformations des caractères sexuels avant l’âge de 8 ans. Elle peut être due soit aux variables génétiques, à la qualité et le mode de vie, à l’alimentation, au poids ou autres.

La ménopause tardive (après 55 ans) :

Chez les femmes normales, la ménopause (arrêt définitif des règles) se produit généralement entre l’âge de 45 et 55 ans selon les cas. Un arrêt des règles qui s’étale sur une période de 12 mois peut confirmer l’entrée dans cette phase. Toutefois, il existe plusieurs éléments qui peuvent modifier l’âge de la ménopause tels que les facteurs génétiques liés aux caractéristiques de la famille mais aussi le tabac.

La croissance de l’endomètre :

L’endomètre est une muqueuse recouvrant la paroi interne de l’utérus. Sa croissance est causée par les variations des taux d’hormones à chaque cycle menstruel. En effet, les menstruations se produisent lorsque l’endomètre se détache de l’utérus.

Comment diagnostiquer le cancer de l’utérus ?

Vous pouvez être amenées à réaliser plusieurs types de tests : un examen pelvien, une échographie, une biopsie ou les trois combinés.

Avant de décider quel test passer, demandez à votre médecin des instructions et des remarques sur les caractéristiques de chacun de ces tests. Dès que vous auvez les résultats de vos examens, une analyse pathologique a lieu pour déterminer le degré de la tumeur diagnostiquée.

Par ailleurs, il est important de prendre l’habitude de faire un examen cytologique annuel ainsi que des bilans réguliers de votre appareil génital. Cela permettra d’éviter que les cellules cancéreuses ne se développent et se propagent dans votre corps.