Comment prendre soin d’un rosier ? 5 étapes indispensables
En motte, à racines nues, buisson ou grimpant, tous les rosiers n'obéissent pas aux mêmes règles de plantation. Suivez le guide !
Conditionné à racines nues ou enveloppé sachet de tourbe, le rosier doit présenter des branches saines, lisses et surtout pas ridées. Si vous différez sa plantation, conservez-le dans un abrité du gel du vent et du soleil, et rafraîchissez régulièrement la motte de tourbe.
Où installer votre rosier ?
Pour choisir l’endroit idéal, tenez compte de sa taille à dans un l’âge adulte. Ces plantes redoutent les espaces confinés, gage de maladies et d’attaques d’insectes nuisibles. La première année de plantation, et, en cas de fortes chaleurs les années suivantes, versez le contenu d’un bon arrosoir au pied, chaque semaine à partir du mois d’avril et jusqu’au mois d’octobre. C’est vital !
MÉFIEZ-VOUS des successions épineuses
Planter de jeunes rosiers à la place de sujets âgés est une opération risquée. Vos rosiers vieillissent, fleurissent moins, se dégarnissent… Si vous plantez une autre variété au même endroit, changez la terre sur une profondeur et une largeur de 40 à 50 cm, car elle peut contenir des spores de maladies, œufs ou larves de parasites.
Cette opération reste fastidieuse et pas toujours efficace, car il arrive que les racines colonisent une surface plus importante. Mieux vaut cultiver d’autres plantes, arbustes et vivaces pendant plusieurs années. Il faut cinq ans à la terre pour se nettoyer des parasites et maladies. Apportez du compost et des engrais organiques aux plantes de remplacement pour renouveler la fertilité du sol. Passé ce délai, installez les nouveaux rosiers à des emplacements décalés par rapport aux anciens pieds.
Préférez des variétés réputées résistantes aux maladies. Apportez des engrais spécifiques, pour fortifier les arbustes.
Réservez un emplacement ensoleillé pour votre rosier.
BICHONNER SON ROSIER
LIBÉREZ LES RACINES
Vous venez d’acheter un rosier dont les racines sont emprisonnées dans un sachet de tourbe, afin qu’elles ne sèchent pas. Sortez le rosier du sachet, secouez-le pour faire tomber la tourbe et mettez les racines à nu. Puis procédez comme pour un rosier à racines nues, selon les étapes ci-après.
PRALINEZ
Rafraîchissez légèrement les racines en les coupant de quelques centimètres et plongez-les dans un récipient rempli de pralin : une boue épaisse composée de terre, d’eau et de fumier, ou de pralin acheté dans le commerce. Cela nourrit les racines et évite qu’elles ne se dessèchent par la suite.
FAITES UN TROU
Pensez à ameublir la terre au fond du trou. Pendant que le rosier est dans le pralin, préparez le terrain : creusez un trou de 40 cm en tous sens, prenez soin d’ôter cailloux et racines d’herbes. Décompactez le fond. Ajoutez du compost à la terre extraite et mélangez soigneusement.
TAILLEZ LES BRANCHES
Ne gardez que 3 ou 4 branches bien équilibrées pour les buissons, 2 ou 3 pour les grimpants et les sarmenteux. Raccourcissez-les à 10 cm du point de greffe pour une meilleure reprise, même si elles sont plutôt vigoureuses.
METTEZ EN TERRE
Positionnez le rosier, étalez bien les racines. Rebouchez en enterrant le collet jusqu’au point de greffe (qui doit rester à l’air). Terminez en apportant de la bonne terre de jardin autour de la plante. Tassez bien. Arrosez abondamment.
ET LE ROSIER GRIMPANT ?
Creusez à 30 cm du support. Plantez en inclinant la motte vers le support. Guidez les branches peu à peu pour les palisser, en les courbant au maximum, car elles sont plus florifères quand elles poussent à l’horizontale.