Cancer du côlon: causes, symptômes et prévention

Publié le 16 janvier 2017

Le cancer est une maladie dont nous entendons souvent parler de nos jours. Se manifestant par le développement de cellules cancéreuses au niveau d’un organe donné, il peut se propager et affecter les tissus adjacents, ce qui risque de conduire à de graves dommages et parfois même au décès. Dans cet article, nous mettrons la lumière sur le cancer du côlon, ses causes et ses symptômes, ainsi que les différents gestes à adopter au quotidien afin de réduire, jusqu’à 50% les risques de le développer.

Qu’est-ce que le cancer du côlon ?

En France, le cancer du côlon est le troisième type de cancer le plus répandu et le second type le plus mortel après le cancer des poumons. Il se manifeste par la mutation des cellules naturellement présentes sur les parois intestinales en tumeurs cancéreuses. Cette mutation se fait généralement de manière lente et progressive qui s’étend sur plusieurs années, raison pour laquelle, il est important de procéder régulièrement à un contrôle médical, surtout à partir de 50 ans, un âge à partir duquel les risques de la maladie augmentent.

Quelles sont les causes du cancer du côlon ?

Les causes les plus importantes du cancer du côlon sont les suivantes :

  • Un régime alimentaire trop riche en graisses animales telles que la viande rouge ou la charcuterie,
  • Un faible apport en fibres végétales et en antioxydants,
  • Le surpoids ou l’obésité,
  • La sédentarité excessive,
  • La consommation excessive de boissons alcoolisées,
  • Le tabagisme,
  • Certaines maladies génétiques telles que le syndrome de Lynch ou la polypose adénomateuse (présence de tumeurs bénignes au niveau du rectum ou du côlon)
  • Des antécédents familiaux de cancer du côlon,
  • Des maladies inflammatoires du tube digestif,
  • Etc.

Quels sont ses symptômes ?

Comme mentionné un peu plus haut, le développement des cellules cancéreuses se fait de manière très progressive, ce qui fait que ses signes n’apparaissent généralement que lorsque celui-ci ait atteint un stade assez avancé. Ils se présentent généralement, comme suit :

  • Douleurs abdominales persistantes, parfois accompagnées de ballonnements et de flatulences,
  • Présence de sang dans les selles,
  • Troubles du transit intestinal,
  • Besoin continuel d’aller à la selle,
  • Perte de poids excessive,
  • Perte d’appétit avec une sensation d’épuisement.

Les chances de guérison du cancer sont liées à la phase pendant laquelle il a été découvert. Il est donc important d’être à l’écoute de son corps pour identifier tout changement ou trouble de son fonctionnement et de procéder à une visite médicale régulière, surtout si vous avez déjà certains des facteurs de risque mentionnés plus haut.

Des conseils pour réduire les risques du cancer du côlon ?

Pour réduire considérablement et naturellement les risques du cancer du côlon, voici quelques conseils à suivre absolument :

  • Réduire la quantité de graisses animales consommées. Une méta-analyse menée par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) sur plus de 800 études, a montré qu’une consommation supérieure ou égale à 100 g de viande rouge par jour augmentait les risques de cancer du côlon de 29% et qu’un apport quotidien de 50 g ou plus de charcuterie les faisait également augmenter de 21%.
  • Augmenter votre apport quotidien en légumes et en fruits, afin d’avoir un meilleur apport en fibres végétales et en antioxydants qui jouent un rôle protecteur contre le développement des cellules cancéreuses,
  • S’exposer régulièrement au soleil, sans en abuser, pour garantir un apport suffisant en vitamine D. Selon l’étude EPIC, un taux de vitamine D dans le sang qui dépasse les 40 ng/ml était associé à un risque de cancer du côlon 40% plus faible, comparé à un taux inférieur à 10 ng/ml,
  • Veiller à avoir un poids modéré, car l’obésité et le surpoids font augmenter le taux de graisse viscérale et le risque du cancer,
  • Utiliser l’huile d’olive pour la cuisson,
  • Arrêter la consommation d’alcool et le tabagisme,
  • Pratiquer une activité physique régulière,
  • Manger plus d’ail, connu pour ses vertus anti-cancer,
  • Manger plus de prunes, qui favorisent le transit intestinal et contribuent à son nettoyage,
  • À partir de 50 ans et en cas d’antécédents familiaux ou de maladies génétiques, procéder à une chaque 5 ans et à une coloscopie tous les 10 ans.