Voici les signes précurseurs d’un AVC et comment les prévenir
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent près de 15 millions de personnes par an à travers le monde et 130 000 personnes en France. Ils peuvent se manifester à n’importe quel moment et causer de lourdes séquelles s’ils ne sont pas pris en charge à temps. Savoir reconnaître les symptômes de cette maladie s’avère donc important pour agir rapidement.
Les AVC représentent l’une des principales causes de décès après les maladies cardiovasculaires et le cancer. Ils surviennent suite à une interruption brusque de l’irrigation sanguine du cerveau. Par conséquent, les cellules cérébrales ne reçoivent pas d’oxygène ou de nutriments indispensables à leur bon fonctionnement, et meurent. Plus la zone touchée et privée d’oxygène est importante, plus les conséquences seront graves.
Il existe deux types d’accidents vasculaires cérébraux : l’AVC ischémique qui est causé par l’obstruction d’une artère cérébrale suite à la formation d’un caillot, et l’AVC hémorragique, caractérisé par un saignement interacérébral après la rupture d’un vaisseau sanguin, et dont la principale cause reste l’hypertension.
L’AVC ischémique est le plus fréquent. Lorsque les plaques de lipides s’amoncellent sur les parois des artères (l’athérosclérose), celles-ci se rétrécissent, entraînant des caillots. Toutefois, les caillots ne se forment pas toujours dans le cerveau. Parfois, ils peuvent se former dans le cœur et arriver au cerveau via la circulation sanguine.
Les causes des accidents vasculaires cérébraux
Les accidents vasculaires cérébraux peuvent être causés par de nombreux facteurs, mais ceux principalement pointés du doigt sont sans conteste l’hypertension artérielle et le tabagisme. Notez que le tabagisme, particulièrement, est la cause de 40% des décès par AVC.
Les antécédents familiaux ainsi que l’âge sont des éléments qui favorisent la survenue des AVC. En effet, le risque d’accident vasculaire cérébral augmente chez les hommes à partir de l’âge de 50 ans, mais aussi chez les personnes dont un membre de la famille a été victime d’un AVC ou souffre d’une maladie cardiovasculaire.
Les autres facteurs associés à l’AVC sont : le stress chronique, la contraception orale, le cholestérol, l’obésité, la consommation de drogues ou d’alcool de manière excessive, la sédentarité et le diabète.
Les signes avant-coureurs
Environ 5 millions de personnes à travers le monde succombent des suites d’accidents vasculaires cérébraux chaque année, selon les statistiques de l’OMS. Savoir décrypter les symptômes de cette maladie est ainsi indispensable pour pourvoir agir à temps et sauver des vies. Voici les signes à ne pas ignorer :
Des troubles de la parole
La personne peut connaître une difficulté à parler, à s’exprimer ou à comprendre les autres.
Un engourdissement ou faiblesse d’une partie du corps
Le sujet qui fait un AVC peut ressentir une faiblesse, un engourdissement, voire une paralysie d’un membre du corps comme le bras, la jambe ou toute une moitié. L’engourdissement peut aussi toucher le visage, et dans ce cas, il peut être question de lèvres tombantes.
Des troubles de la vision
Avoir des troubles de la vision ou perdre la vue d’un œil sont des signes très courants d’AVC. À ne pas négliger !
Des maux de tête
Des maux de tête soudains et très intenses, parfois accompagnés de vomissements, peuvent annoncer un AVC.
Des étourdissements
Une perte d’équilibre, des étourdissements, des troubles de la coordination ou une instabilité lors de la marche sont également des signes alarmants s’ils sont soudains et sans causes.
Les gestes à adopter pour prévenir les AVC
Étant donné que l’hypertension artérielle et le tabagisme sont les principales causes de l’AVC, contrôler sa pression artérielle et arrêter la cigarette sont des impératifs pour prévenir cette maladie.
Il est également conseillé de faire du sport pour diminuer les risques d’hypertension et maintenir la bonne santé du cœur. Adopter un régime alimentaire sain est aussi de mise. Bannissez les aliments transformés souvent riches en gras et en sucres et privilégiez les fruits et légumes de saison, les céréales complètes, les bons gras et protéines maigres. Consommez beaucoup d’aliments riches en potassium, pour leur capacité à réduire les risques d’AVC.
Enfin, il est aussi important de réduire votre consommation d’alcool et d’apprendre à gérer votre stress.