La cigarette électronique peut provoquer des maladies mortelles d’après les scientifiques

Publié le 2 mai 2019

Fumer tue ! Mais vapoter n’est pas sans consèquences d’après une étude américaine. Un constat qui tire la sonnette d’alarme sur ces cigarettes non conventionnelles commercialisées sous le label santé. Le professeur Theodore Friedman a déclaré que les cigarettes électroniques ne sont pas aussi sûres qu'elles ont été promues auprès des consommateurs. Plus de détails dans cet article !

En France, elles sont trois millions de personnes à utiliser la cigarette électronique. Un dispositif qui gagne de plus en plus de place dans notre société afin de remplacer la cigarette traditionnelle et minimiser ainsi ses risques sur la santé. Un fléau qui suscite également l’intérêt des chercheurs !

L’utilisation de cigarettes électroniques peut entraîner une accumulation de graisse dans le foie

Par rapport au tabagisme, le vapotage présente un niveau de risque pour la santé et la sécurité considérablement réduit. Cependant, il n’est pas sans impact négatif ! D’abord ce sont les batteries électroniques qui exposent l’utilisateur à un risque d’explosion et là c’est plutôt le foie qui est en danger !

Dans un article paru dans le magazine ladepeche, les chercheurs ont découvert que les niveaux élevés de nicotine dans les cigarettes électroniques provoquaient une stéatose hépatique non alcoolique chez les souris. Une découverte qui fait réagir les autorités quant à la commercialisation de ce type de cigarette surtout pour les jeunesfumeurs.

 «La popularité des cigarettes électroniques a rapidement augmenté, en partie à cause des publicités les informant qu’elles sont plus sûres que les cigarettes conventionnelles. Mais comme un excès de graisse dans le foie est susceptible de nuire à la santé, nous concluons que les cigarettes électroniques ne sont pas aussi sûres qu’ellesont été promues auprès des consommateurs », a déclaré le principal auteur, Theodore C. Friedman, MD, Ph.D., président du conseil du département de médecine interne et professeur titulaire de médecine cardio-métabolique à l’université de médecine et de sciences Charles R. Drew à Los Angeles, Californie.

Dans l’étude de 12 semaines, Friedman et ses collègues ont étudié le manque d’apparence du gène de l’apolipoprotéine E chez les souris, ce qui les rend plus susceptibles de développer une maladie cardiaque et de développer de la graisse dans le foie.

Toutes les souris ont suivi un régime relativement riche en graisses et en cholestérol. Un groupe de souris a été placé dans une chambre tout en l’exposant à un aérosol de cigarette électronique, de sorte que le taux de nicotinedans le sang était similaire à celui des fumeurs et des utilisateurs de cigarette électronique. Le deuxième groupe de souris a été exposé à un aérosol salin.

Les chercheurs ont recueilli des échantillons de foie et ont examiné les gènes des foies affectés par les cigarettes électroniques à l’aide d’une technique appelée analyse de la séquence d’ARN. Ils ont constaté des modifications dans 433 gènes associés au développement de maladies de foie et à la progression de celles-ci chez les souris exposées à la cigarette électronique. Les chercheurs ont également découvert que des gènes liés aux rythmes circadiens (l’horloge biologique) avaient été modifiés chez des souris exposées à la cigarette électronique. Le dysfonctionnement du rythme circadien est connu pour accélérer le développement des maladies du foie, y compris la stéatohépatite non alcoolique.

Les conclusions de l’étude aideraient les autorités de réglementation fédérales et des États, ainsi que les décideurs, à prendre des mesures contre l’utilisation accrue des cigarettes électroniques.

Dans une autre étude américaine menée par des chercheurs de l’Université San Francisco a montré que l’usage quotidien de la cigarette électronique multipliait par deux le risque de crise cardiaque.

Le débat sur la sécurité du vapotage est toujours en cours, en attendant pensez plutôt à entreprendre une stratégie pour cesser complètement de fumer, c’est mieux pour votre santé !