L’alcool est responsable de 7 types différents de cancer, même en petites quantités !

Publié le 16 novembre 2017

En soirée entre amis, en réunion de famille, ou lors d’un dîner aux chandelles, une bière, un petit verre de vin ou une délicieuse coupe de champagne ne sont jamais de refus. Favorisant la détente et la bonne humeur et aidant à la digestion des repas copieux, on n’hésite pas à se resservir. Cependant, une étude récente vient bouleverser toutes les croyances liées à la consommation d’alcool : ce dernier, même bu en petites quantités, serait responsable de 7 types différents de cancer. Faisons le point.

Faisant partie des habitudes alimentaires quasi-quotidiennes de beaucoup de personnes, l’alcool consommé en modération était considéré, jusqu’à aujourd’hui, comme sans danger, voire bénéfique pour la santé. En effet, un verre de vin rouge par jour aiderait, entre autres, à prévenir les maladies cardiovasculaires, à limiter l’absorption des graisses dans le corps et à réduire les risques de diabète. 

Cependant, une étude réalisée par l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) vient de montrer qu’une consommation d’alcool, qu’elle soit excessive, modérée ou faible, est étroitement liée à un risque élevé de développer 7 types différents de cancer, à savoir le cancer du sein, du côlon, du rectum, du foie, de l’œsophage, de la bouche et de la gorge.

L’alcool, un facteur de risque important du cancer

D’après le rapport du Comité de Prévention du Cancer de l’ASCO, le lien entre cancer et alcool, quel que soit le type de boisson alcoolisée consommée, a été fermement établi : celui-ci est responsable de plus de 5% des cancers.

En effet, en plus du cancer du foie favorisé par la cirrhose, généralement due à une consommation excessive d’alcool, cette dernière augmenterait également les risques de cancer chez les femmes.

Pour celles-ci, boire un verre de bière ou de vin par jour, même avec une faible teneur en alcool, équivaudrait à une augmentation des risques de développer un cancer de 9% et celui de souffrir d’un cancer du sein de 5 fois.

De plus, le rapport met également l’accent sur le fait que plus une personne augmente sa consommation d’alcool et plus la durée de cette consommation est longue, plus le risque de développer un cancer est accru, surtout en ce qui concerne les cancers ORL.

Le rapport met également en avant le taux de mortalité important associé à la consommation d’alcool : en effet, près de 3.3 millions de décès dans le monde seraient dus à une mauvaise consommation d’alcool.

Les nouvelles recommandations de l’ASCO

Consciente qu’il n’est pas possible d’imposer à la société de bannir complètement la consommation d’alcool, l’ASCO a choisi de revoir à la baisse les recommandations du CDC – Center for Disease Control and Prevention. Ainsi, au lieu du 1 verre par jour ou 8 par semaines au maximum pour les femmes, et des 2 verres par jour ou 14 par semaine au maximum pour les hommes, l’ASCO, pour réduire leurs risques de cancer et de mortalité liée à ce dernier, recommande aux premières de boire 1 verre voire pas du tout d’alcool par jour, et aux seconds, 2 verres voire pas du tout d’alcool par jour.