L’aspartame des boissons sans sucre augmenterai le risque d’AVC, de démence et d’autres maladies d’après des études
De nombreuses personnes, soucieuses de préserver leur capital beauté, optent pour un programme alimentaire plus sain. Ainsi, pour garder la ligne, elles décident d’abolir le sucre de leur alimentation et de le remplacer par des alternatives moins caloriques. Elles choisissent alors de consommer des boissons “light”, contenant des édulcorants artificiels qui à priori ne font pas grossir. Mais la communauté scientifique reste sceptique et mitigée quant à leurs conséquences sur la santé. Une indécision qui a poussé de nombreux médias français et étrangers à se pencher sur la question. The Guardian, la Dépêche et le Figaro font le point.
C’est une initiative salutaire que de vouloir surveiller son poids et s’alimenter en conséquence. En effet, l’obésité est un fléau sociétal qui s’attaque directement au bien-être physique et psychique d’une personne. En outre, l’alimentation des temps modernes est chargée de sucres et de graisses et va à l’encontre d’un mode de vie sain. Néanmoins, certaines personnes pensent que remplacer le sucre par des édulcorants artificiels peut être une solution adéquate à leurs problèmes de poids. Ainsi, nul besoin de se priver de nos boissons préférées puisque les industriels ont compris notre volonté de rester mince. Pourtant, le sujet ne cesse de diviser les scientifiques qui ont du mal à évaluer si oui ou non, l’aspartame est un ingrédient non grata dans nos cuisines.
Une étude suscite la polémique
Selon une étude publiée par Stroke, le journal de réference de la American Heart Association, les édulcorants artificiels augmenteraient les risques d’AVC et de démence, allant jusqu’à les multiplier par 3 pour une boisson light consommée par jour. Ces conclusions ont fait l’effet d’un véritable pavé dans la mare et ont été relayées par de nombreux médias. En effet, face à l’incertitude régnant sur le sujet, toute nouvelle information suscite l’intérêt général dans le but de démêler le vrai du faux quant aux réels danger de ce “faux-sucre”.
Pourtant, si de nombreuses personnes voient en ces résultats un message alarmiste, les auteurs de l’étude ne manquent pas de préciser que la relation de cause à effet reste indéterminée, leur recherche s’étant uniquement basée sur des observations et des questionnaires sur les habitudes alimentaires des participants.
Dans son article, la Dépêche explique que malgré les différents facteurs pris en compte, il reste une limitation importante liée aux conditions préexistantes de diabète qui aurait pu se déclencher pendant les 10 années qu’a duré l’étude. Des limitations que vient confirmer la Harvard Medical School qui, bien qu’elle recommande la modération en matière d’édulcorants, tient à préciser que certains antécédents familiaux n’étaient pas pris en compte, que la comparaison avec les risques liés au sucre n’a pas été établie et que d’autres aliments contenant de l’aspartame n’ont pas été étudiés.
Une étude publiée en 2010 avait à l’époque démontrée une augmentation du cancer du foie et des poumons chez les souris, affirme le docteur Davide Degli Esposti relayé par nos confrères de RTBF, cette étude a depuis été contesté par l’autorité européeene de sécurité des aliments.
Mais l’autorité européenne est elle vraiment objective ? Le député européen, Marc Tarabella met en doute l’indépendance des scientifiques de l’Efsa (l’autorité
Quid des édulcorants artificiels ?
Selon les agences américaines et européennes, notamment la Food and Drug Administration et L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), la majorité des études négatives sur l’aspartame ne peuvent établir de lien direct entre l’édulcorant et les risques pour la santé. Comme l’explique le Figaro, pour ces dernières “une dose de 40 micro-grammes par kilo et par jour constitue une protection adéquate pour la population générale”.
Néanmoins, les autorités sanitaires françaises préfèrent en réduire la consommation, notamment chez les enfants et les femmes enceintes. Jean François Narbonne, professeur de toxicologie alimentaire et expert auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, rappelle au Figaro qu’au vu des nombreuses études levant le voile sur un danger potentiel de l’aspartame, la prudence est de mise. Selon l’expert, il est inutile de prendre des risques tant que la question liée à leurs dangers n’a pas encore fait l’unanimité.
Comment réduire sa consommation de boissons gazeuses ?
Sachant que les boissons gazeuses, normales ou light, présentent un certain risque, voici quelques conseils pour vous protéger et prendre soin de votre santé :
Diminuez progressivement votre consommation de boissons gazeuses
Souvent, les gens qui consomment des sodas savent qu’ils sont nocifs mais ne peuvent pas s’en empêcher. Ainsi, comme toute habitude à abolir, celle-ci doit se faire progressivement. Réduisez votre consommation de jour en jour pour ne pas sentir la frustration.
Établissez un plan
Quel est votre objectif concret ? Arrêter définitivement ou réduire votre consommation ? Dans tous les cas, établissez un plan par écrit et notez votre évolution jour après jour. En fonction de vos capacités et de vos ressentis, vous pouvez réajuster le plan pour qu’il ne soit pas contraignant.
Ayez une routine saine
Ce processus d’arrêt peut donner lieu à des symptômes de sevrage plus ou moins pénibles. Pour les atténuer, restez hydraté tout au long de la journée et consommez des aliments sains et rassasiants. Pratiquez également une activité physique régulière et dormez suffisamment pour réduire la sensation de manque.