Le lait maternel contient une substance qui combat le cancer d’après les scientifiques

Publié le 26 juin 2018
MAJ le 27 novembre 2024

Le lait maternel humain est connu pour être nutritif pour le bébé, indispensable pour la santé de son organisme et pour le renforcement de son système immunitaire. Il est composé d’eau, de glucides, de protéines et de lipides ainsi que de micronutriments. Toutefois, les scientifiques ont découvert par inadvertance que le lait maternel peut également être un remède contre le cancer.

Le lait maternel humain est connu pour être nutritif pour le bébé. Il est aussi indispensable pour la santé de son organisme et pour le renforcement de son système immunitaire. Toutefois, les scientifiques ont découvert par inadvertance que le lait maternel peut également être un remède contre le cancer.

Le cancer est devenu la maladie du siècle. Plusieurs traitements conventionnels pour en stopper son avancée ou l’erradiquer. La chimiothérapie est le traitement le plus connu afin de contrer ce mal. Cependant, elle a des effets secondaires non négligeables car elle détruit les cellules saines de l’organisme. Son impact psychologique sur la personne atteinte n’est pas négligeable :

  • Chute des cheveux,
  • Nausées, vomissements, et diarrhées,
  • Douleurs musculaires et articulaires

C’est pourquoi, les scientifiques sont toujours à la recherche de nouveaux traitements préventifs et curatifs moins contraignants et efficaces. Sur cette piste, un nouveau remède à base de lait maternel a vu le jour.

Bienfaits du lait maternel

Le lait maternel remplit plusieurs fonctions dans le développement et la croissance du bébé. Notamment en  protégeant le bébé de nombreuses infections nuisibles à sa santé. En plus de ses éléments nutritifs, il contient également des enzymes et des hormones qui contribuent au développement de ses organes sexuels. Ses bienfaits perdurent chez les sujets adultes qui ont été allaités ; ils sont moins confrontés à l’obésité et au diabète de type2 et bénéficient d’une tension artérielle et un taux de cholestérol plus bas que ceux qui ont été nourris au biberon durant leur enfance. Par ailleurs, et selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les enfants allaités seraient plus susceptibles d’avoir un quotient d’intelligence plus élevé.

Nouvelle découverte sur le lait maternel

Outre ses bienfaits reconnus, Il a été découvert que le lait contient une substance nommée HAMLET (Human Alpha Lactalbumin Made Lethal to Tumour cells), capable de tuer les cellules tumorales tout en sauvegardant les cellules saines de l’organisme. La découverte initiale a été faite par le professeur Catharina Svanborg, immunologue à l’Université de Lund en Suède. Selon elle, cette protéine provenant du lait maternel humain a un effet antibiotique. Pour les patients atteints de cancer de la vessie, la solution injectée a permis de se débarrasser des cellules mortes en quelques jours via leurs urines. En plus, cette protéine permet, contrairement à la chimiothérapie, de protéger les cellules saines de l’organisme.

Par ailleurs, les chercheurs ont également découvert que le lait maternel humain permet de lutter contre le cancer de l’intestin et du col de l’utérus.

La recherche initiale du Professeur Catharina Svanborg avait pour objet l’action de nouveaux agents antimicrobiens contenus dans le lait maternel. Les cellules utilisées durant cette expérience étaient des cellules humaines cancéreuses. Quelle surprise de voir les cellules tumorales éradiquées par la protéine Hamlet. Ce fut une découverte totalement fortuite.

HAMLET et son action sur les cellules cancéreuses

L’action de cette substance permet d’attaquer les cellules cancéreuses d’abord en protégeant les défenses extérieures de la cellule puis en ciblant les mitochondries (granule du cytoplasme, essentiel à l’action énergétique de la cellule) qui sont la centrale électrique des cellules. Ces actions coupent la source d’énergie de la cellule et la programment pour se suicider, dans un processus appelé apoptose. Le lait maternel a fait l’object de nombreuses études expérimentales. Elles portaient sur son eficacité contre les germes et les bactéries. Le professeur Catharina Svanborg a découvert de façon accidentelle son effet anticancéreux. Elle a pu la déclarer comme source de molécules détruisant les tumeurs.

Le rapprochement entre la substance HAMLET et un placebo est programmé dans un nouvel essai.