Les femmes atteintes de cancer pourront se faire rembourser intégralement leur perruque

Publié le 26 décembre 2018

Une bonne nouvelle pour les patientes atteintes de cancer.  Désormais, les perruques seront intégralement remboursées par la Sécurité sociale en France. Coûteuses, elles sont difficilement accessibles à cause de leur prix élevé mais sont indispensables pour l’état psychologique des patientes, altérées par l’alopécie due à la chimiothérapie. La ministre de la santé a annoncé à nos confrères de RTL cette nouvelle qui soulage la vie des femmes atteintes par la maladie.

Selon la ligue du Cancer, la maladie serait responsable du décès de 60 359 femmes par année en 2015 en France.  Entre 1980 et 2015, l’augmentation est de 278,1 cas pour 100 000 hommes dans le monde pour les hommes. Pour les femmes, on note une augmentation de 176 à 254 pour 100 000 femmes.  Les femmes seraient plus touchées par le cancer du sein à un niveau mondial.  Un problème sanitaire de grande ampleur, quand on sait que la maladie est la première cause de décès prématuré avant 65 ans.

Des perruques remboursées pour un plus grand confort des malades

Ainsi, dès mars ou avril prochain, les perruques seront intégralement remboursées pour les femmes atteintes de la maladie. Pour l’instant, les perruques de classe 1, sont remboursées à hauteur de 250 euros. Les tarifs seront également fixés pour les perruques qui seront désormais plafonnées à 350 euros, prix limite qui ne devra pas être dépassé sur le marché. Cette annonce a été publiée sur le Journal officiel vendredi et c’est un réel soulagement pour les patientes qui ne peuvent pas toutes se permettre d’acheter une perruque, qui est parfois essentielle dans leur lutte contre la maladie.

Les négociations avec les fabricants devraient s’achever d’ici « fin janvier ». Il existe plusieurs types de perruques.  Celles qui correspondent à la catégorie classe 1 correspondent à des perruques avec des fibres synthétiques, seront remboursées intégralement et leur prix sera plafonné à 350 euros. Les perruques dites « de classe 2 », qui contiennent au moins 30% de cheveux naturels, seront plafonnées au prix de 700 euros et remboursées à la hauteur de 250 euros.

Une nouvelle à laquelle a réagit l’association de lutte contre le cancer Rose Up qui a déclaré que les patientes « auront une perruque de qualité entièrement remboursée sans aucun reste à charge ». 

La perruque, cet accessoire qui redonne confiance en soi

Pour pallier la perte de cheveux due à la chimiothérapie, la perruque est un dispositif thérapeutique pour les femmes. Le temps de la repousse, la plupart des femmes ont du mal à composer avec cette nouvelle apparence. Pour ne plus subir le regard apitoyé des autres et parce qu’une belle apparence aide à surmonter la maladie avec courage, les perruques demeurent un accessoire indispensable pour le bien-être et l’image des patientes et représentent un regain de féminité qui aide à surmonter la maladie. La perte des cheveux due aux traitements invasifs comme la chimiothérapie où la radiothérapie a amené les prothésistes à proposer une multitude de perruques sur le marché. Des biens qui souvent, sont vendus à des prix élitistes et ne tiennent pas compte qu’elles représentent un soin pour la femme atteinte de cancer. L’initiative gouvernementale, en plafonnant les prix et en les remboursant intégralement, allège la peine de ces femmes en lutte contre leur maladie.

Symptômes du cancer du sein

Le cancer du sein est la première cause de cancer chez les femmes. Des éléments à risques comme une prédisposition génétique, pourraient augmenter le risque de cancer localisé. Il est important de se faire dépister chez le gynécologue au moins une fois par an. Certains signes peuvent également alerter de la présence d’une anomalie qui doit être immédiatement signalée à son médecin traitant :

-Grosseur au niveau du sein, fixe ou mobile

– Changement inhabituel de la forme d’un sein

– Ecoulements spontanés au niveau du mamelon

-Rétractation du mamelon à l’intérieur

-Changement de la peau (couleur ou texture) du mamelon.