Les signes du cancer du côlon que vous ne devez pas ignorer

Publié le 22 février 2016

Le cancer du côlon, médicalement appelé « cancer colorectal », est l’une des maladies malignes les plus répandues dont voici les causes et les symptômes les plus courants.

Quelles sont les causes du cancer du côlon ?

Le cancer colorectal est une tumeur qui se développe à l’intérieur du côlon à cause de polypes. Ceux-ci sont des tumeurs bégnines qui se forment sur la muqueuse du côlon et peuvent même se transformer en lésions cancéreuses. Les polypes doivent être extraits afin d’empêcher leur développement qui peut conduire à un cancer du côlon. De plus, le tissu environnant peut également être affecté, et les cellules cancéreuses peuvent se détacher de la tumeur primaire et créer des métastases dans d’autres parties du corps.

D’autre part, il existe des facteurs de risque qui peuvent déclencher le développement du cancer du côlon :

– L’hérédité

– Les antécédents familiaux

– La maladie de Crohn

– Les inflammations fréquentes du côlon.

– Une mauvaise hygiène de vie

– Le manque d’exercices

– Le surpoids et l’obésité

– La consommation d’alcool et le tabagisme

Rappelons que le diabète peut augmenter de 40% le risque de cancer du côlon. Les femmes qui ont déjà eu le cancer de l’ovaire, de l’utérus ou le cancer du sein sont plus susceptibles de développer le cancer du côlon. À noter que le cancer du côlon peut réapparaître chez les personnes qui ont déjà eu ce type de cancer avant l’âge de 60 ans.

Les symptômes précurseurs du cancer du côlon

Malheureusement, les symptômes précurseurs du cancer du côlon sont indétectables à ses premiers stades. En effet, ils n’apparaissent qu’après plusieurs années, raison pour laquelle il est fortement recommandé pour les personnes ayant plus de 50 ans d’effectuer un dépistage régulier du cancer du côlon.

Dans les stades avancés de la maladie, les symptômes varient en fonction de l’emplacement de la tumeur. Généralement, la diarrhée fréquente, la constipation chronique, le sang dans les selles, l’anémie et les crampes d’estomac sont les symptômes les plus communs du cancer du côlon. Les symptômes peuvent également être accompagnés par une perte de poids, des vomissements, une perte d’appétit ou la sensation de fatigue et l’épuisement constant. Lorsque le cancer du côlon atteint des stades très avancés, les chances de guérison et de traitement deviennent très faibles.

À savoir que ce type de cancer peut se produire dans toutes les parties du côlon : il se développe au niveau du rectum (en particulier chez l’homme), au niveau de la partie centrale du côlon (en particulier chez la femme) et à la jonction avec l’intestin grêle.

Bien que les personnes âgées de plus de 50 ans soient plus sensibles à ce type de cancer, les jeunes sont également exposés au cancer du côlon.

Comment diagnostiquer le cancer du côlon ?

S’il y a des signes de cancer du côlon chez un patient, il faut effectuer un contrôle médical global pour vérifier les symptômes et les facteurs de risque, et connaître les antécédents familiaux.

L’examen physique comprend un examen pointu de l’abdomen pour détecter des masses ou des organes volumineux. Un examen rectal (ERD) et un test de sang occulte sont également effectués.

Le médecin va également exiger un hémogramme complet pour voir si le patient souffre d’une anémie (faible quantité de globules rouges), ce qui est fréquent chez les personnes atteintes d’un cancer du côlon à cause du saignement continu de la tumeur. Les enzymes hépatiques devraient également être vérifiées pour évaluer la fonction hépatique du patient, car le cancer du côlon peut se propager vers le foie.

Si les symptômes ou les résultats des tests physiques ou des tests de sang indiquent un cancer du côlon, le médecin peut exiger d’autres tests, comme la coloscopie, le scanner, l’échographie ou l’IRM.

Le pronostic et le traitement du cancer du côlon

Détecté à un stade précoce, le cancer du côlon peut être complètement guérissable à travers l’extraction de la tumeur. Dans ce cas, le pronostic pour la réussite du traitement est très bon. Cependant, si les cellules cancéreuses du côlon sont réparties autour des ganglions lymphatiques, la chirurgie ne suffit pas, et seras accompagnée d’une chimiothérapie, une immunothérapie ou d’une radiothérapie. Par ailleurs, chacun de ces traitements peut provoquer des effets secondaires.

La chirurgie entraîne des douleurs (à court terme) et une irritation de la peau autour de la zone opérée, ainsi qu’une constipation ou une diarrhée temporaire. Tandis que la radiothérapie peut causer des étourdissements, des changements au niveau de la peau exposée au traitement, une perte d’appétit, de la diarrhée, des nausées et des saignements du rectum. D’autre part, l’immunothérapie provoque des tremblements, une faiblesse, des nausées et peut également augmenter la température du corps. Enfin, la chimiothérapie a les plus graves effets secondaires (destruction des cellules saines du corps), ainsi que des nausées, de la diarrhée, des étourdissements et des plaies dans la bouche, la perte de cheveux, l’infection et des saignements.

La réussite du traitement contre le cancer du côlon dépend essentiellement du stade de la maladie. En effet, ce cancer est totalement curable dans les premières étapes, mais lorsque la tumeur s’accroît et la maladie arrive à un stade très avancé, il devient difficile de l’arrêter. Le dépistage précoce est donc le meilleur moyen d’augmenter considérablement ses chances de guérison.