Un médecin fait un avertissement sur le Dafalgan, Efferalgan et Doliprane
Le paracétamol est devenu un médicament indispensable dans les foyers, adultes et enfants en prennent au moindre mal, mais est-il pour autant sans danger ? Il s’avère que non. Une nouvelle étude scientifique, parue dans Annals of the Rheumatic Diseases, semble indiquer qu’il existe un lien entre l'utilisation à long terme des analgésiques et le risque accru d'accidents vasculaires cérébraux, d'insuffisance rénale et de saignements gastro-intestinaux.
Le paracétamol est utilisé par des millions de personnes chaque jour pour combattre une batterie de maladies notamment les maux de tête et de dos ainsi que la fièvre. Le professeur Philip Conaghan, de l’Institut de médecine rhumatismale et musculosquelettique de Leeds à Londres, a déclaré que les gens devraient faire preuve de prudence lorsqu’ils prennent des analgésiques à forte dose pour une période prolongée.
Aperçu sur les recherches effectuées
Les chercheurs ont entrepris de nombreux examens pour évaluer le lien entre l’utilisation fréquente du paracétamol et ses effets secondaires chez l’adulte.
Les propriétés analgésiques du paracétamol ont été particulièrement mises en doute dans la prise en charge des lombalgies aiguës et de l’arthrose invalidante.
- 8 examens ont prouvé une corrélation entre un taux de mortalité élevé et une grande consommation de paracétamol, en comparant les patients à qui on avait prescrit le paracétamol et ceux qui ne l’avaient pas fait.
- 4 examens ont montré un lien entre l’utilisation du paracétamol et un risque accru de problèmes cardiovasculaires.
- 4 examens ont également établi un lien entre la consommation prolongée du paracétamol et une diminution du taux de filtration des reins.
- Un autre examen a constaté un taux plus élevé de troubles gastriques chez les personnes qui prenaient de fortes doses d’analgésiques.
L’étude du professeur Conaghan, publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases, a déclaré que les données présentées ci-dessus montrent que les effets négatifs d’une consommation excessive de ces médicaments sont sous-estimés dans la communauté clinique. Il rajoute que la prescription et la vente libre du paracétamol doit prendre en compte les résultats de ces examens d’observation.
Il n’y a aucun doute que le paracétamol peut être bénéfique pour des millions de personnes souffrant de douleurs aiguës ou chroniques, mais avant d’en prendre, une discussion avec un médecin traitant est indispensable. Sachez également que la médecine alternative met à disposition des remèdes naturels pour remplacer le paracétamol.
Les alternatives naturelles pour remplacer le paracétamol
La camomille : Cette plante est bien connue pour ses propriétés apaisantes, elle détend les muscles et calme la douleur. Jadis, elle était également utilisée pour soulager les douleurs rhumatismales et l’arthrite.
Elle peut être utilisée comme tisane à boire ou bien localement sur le muscle à détendre en imbibant une compresse dans une infusion de camomille.
Le curcuma : Cette racine originaire de l’Inde a la capacité de diminuer les inflammations et anesthésier la douleur. De récentes études montrent qu’un traitement à base de curcumine conduirait à une amélioration des symptômes en cas de polyarthrite inflammatoire et à une diminution des inflammations postopératoires. Si vous souffrez de rhumatisme, faites-en votre parfait allié et saupoudrez tous vos plats de cette délicieuse épice.
La scutellaire barbue : C’est une plante qui est extrêmement efficace contre la migraine, et ce grâce à ses propriétés antifongiques, antioxydantes, antibactériennes et anti-inflammatoires. C’est donc l’ingrédient idéal pour soulager la douleur.
Le gingembre : Cette racine possède de nombreuses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antibiotiques. Il peut être consommé frais, en l’ajoutant à vos plats, mais le plus efficace est de le boire sous forme d’infusion.
Mises en garde :
La camomille : Evitez cette plante si vous avez une hypersensibilité connue aux plantes de la famille des astéracées
Le curcuma : Cette épice est déconseillée aux personnes qui souffrent de maladies de la vésicule biliaire.
La scutellaire barbue : Cette plante est contre indiquée durant la grossesse et en période d’allaitement.
Le gingembre : Il est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux personnes souffrant de maladies de sang de diabète et aux personnes chétives.