Oui, un mois avant une crise cardiaque, votre corps vous prévient avec 9 symptômes

Publié le 6 février 2020

Pour prendre soin de sa santé au quotidien, il est important d’être attentif aux manifestations corporelles que notre corps nous envoie constamment. Et pour cause, cette habitude est le meilleur moyen de pouvoir réagir face à un danger potentiel. En présence d’un symptôme inquiétant, il est indispensable de pouvoir consulter un professionnel de santé qui pourra agir en conséquence. C’est d’autant plus le cas lorsqu’il s’agit d’une menace imminente de crise cardiaque. Voici les 9 symptômes avant-coureurs à ne pas négliger.

Une bonne condition passe essentiellement par de bons réflexes de prévention. Il est d’autant plus essentiel d’en prendre connaissance lorsqu’il s’agit d’un risque qui peut s’avérer fatal. Lors d’une crise cardiaque, le corps nous prévient quelques semaines avant cet évènement et il est indispensable de connaître les signes inhérents à ce dernier. Interrogé par le Figaro, le docteur Eloi Marijon soutient qu’une crise est annoncée quatre semaines au préalable. 9 signes sont les alertes nécessaires à mieux appréhender pour pouvoir prendre les dispositions justes. Voici comment vos organes vous préviennent de l’interruption du cœur.

Confirmé par un cardiologue

Les médecins spécialisés soutiennent que la crise cardiaque survient souvent après que les patients aient négligé des symptômes pourtant inquiétants. Le docteur Eloi Marijon, cardiologue diplômé de l’université Paris-Descartes, fait partie de l’un d’entre eux. Celui-ci a écumé les dossiers de 839 patients américains ayant été victimes d’une crise cardiaque. Sa conclusion ? La moitié d’entre eux avaient occulté certains signes. « On dit souvent que l’accident survient tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu, mais une fois sur deux, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé, car les patients ont eu des symptômes au cours des quatre semaines précédentes » explique le médecin. Une assertion qui en appelle à la prudence chez les personnes ayant été témoin des symptômes annonciateurs d’une crise cardiaque.

Quels sont les symptômes d’une crise cardiaque ?

Confirmés par le cardiologue en question, des symptômes peuvent prévenir d’une crise cardiaque un mois avant l’arrêt de cet organe dû à une obstruction par une artère. Parmi eux, des signes qui peuvent paraître anodins mais qui peuvent représenter un réel danger. C’est pour cette raison capitale qu’il est important de réagir de façon imminente face à ces signes avant-coureurs.

– Une sensation d’oppression dans la poitrine

– Nausées ou vomissements

– Un souffle court

– Une douleur lancinante dans la nuque, la mâchoire, le dos, le bras ou la poitrine

– Un souffle court ou un sifflement dans la poitrine

– Des vertiges et/ou des évanouissements

– Des suées plus ou moins importantes

– Des malaises

– Une douleur typique dans le thorax

En présence de la majorité de ces symptômes, il est indispensable de consulter un spécialiste.

Douleur dans la poitrine

Pour le cardiologue Eloi Marijon, le signe avant-coureur le plus important à considérer est celui de la douleur à la poitrine. Et pour cause, cette manifestation est souvent négligée par les victimes d’une crise cardiaque. « Des signes d’alertes ne sont pas considérés comme tels par des patients, et notamment la douleur dans la poitrine. La moitié des victimes s’en étaient plaints dans les semaines précédentes avec, pour 93% d’entre eux, la récidive des symptômes dans les 24 heures avant l’arrêt cardiaque » précise le médecin. Une explication importante quand l’on sait que l’on compte 80 000 à 120 000 cas de crises cardiaques survenant en France.

Quelles sont les causes liées à un accident cardiaque ?

L’infarctus plus communément appelée crise cardiaque peut être la résultante de nombreux facteurs favorisant son arrivée. Parmi eux : l’hypertension artérielle, l’obésité, le diabète, l’hyperthyroïdie ,le tabac, l’hyperlipidémie ou encore le stress. D’autres causes plus rares peuvent être des éléments déclencheurs de la crise cardiaque tels qu’un excès de globules rouges, une embolie pulmonaire, la maladie de Kawasaki, une électrisation, une périartérite noueuse, la maladie de Takayasu ou encore lors d’un exercice sportif violent. Dans 50% des cas, il n’existe pas de cause connue au moment de l’infarctus. Ce dernier touche 20% des hommes entre 40 et 60 ans mais touche également les femmes et les sujets plus jeunes.