Qu’arrive-t-il à votre corps lorsque vous n’avez pas vu d’alcool pendant 28 jours
Qu’elle soit sociale ou récréative, la consommation d’alcool peut vite se transformer en addiction car la dichotomie entre « occasionnel » et « chronique » est peu définie. Souvent, cette dépendance est caractérisée par un usage quotidien couplé par une difficulté psychologique à s’en défaire.
Quand vient le moment du sevrage, il est difficile de garder le cap sur cet objectif parfois ambitieux quand l’alcool fait partie intégrante de notre vie. Et pour cause, cette drogue légale est admise dans la société et ses risques sont souvent édulcorés par ses usagers. Pourtant, il y’a de nombreux bénéfices à cesser de la consommer qui sont perceptibles dès la première semaine. Voici ce qui arrive à votre corps lorsque vous arrêtez l’alcool pendant 28 jours.
Dans notre vie professionnelle ou relationnelle, les prétextes pullulent pour boire un apéritif histoire de « décompresser ». Cette perception de l’alcool comme moyen récréatif n’est pourtant pas anodine puisque cette drogue légale peut vite mener vers une véritable addiction aux fortes conséquences psychosociales. Une fois que l’on décide de l’arrêter, la vie sobre peut amener à être témoin de changements tant d’un point de vue physiologique que mentale. Découvrez ce qui s’opère dans votre organisme durant un arrêt de 28 jours.
Première semaine :
Lorsqu’une personne a l’habitude de consommer de l’alcool régulièrement, l’appétit augmente en conséquence en stimulant la propension à subir des fringales. Et pour cause, la teneur élevée en sucres de la boisson augmente le niveau d’insuline, dont le pic provoque des envies d’aliments sucrés. Selon cette étude, la consommation d’alcool rend plus vulnérable à choisir des portions plus conséquentes de nourriture et constitue un facteur d’obésité. Autant de raisons de bannir cette boisson de nos habitudes quotidiennes.
Le sommeil est altéré après avoir consommé une boisson alcoolisée. Ce dépresseur du système nerveux central provoque une sensation de ralentissement chez l’usager mais a un impact néfaste sur la qualité du sommeil car celui-ci devient moins profond. Selon cette étude menée par l’Alcohol Sleep Center, la consommation d’alcool est à l’origine d’effets négatifs sur les cycles réguliers du sommeil. Réveils nocturnes, ronflements, agitation sont autant de conséquences justifiées par une consommation quotidienne de cette drogue légale.
Deuxième semaine :
Après quinze jours de sevrage, les effets de l’arrêt sont plus perceptibles. Et pour cause, après deux semaines, le foie commence à éliminer les toxines accumulées par un usage régulier de l’alcool. Le docteur Stein n’en démord pas puisqu’il explique que les enzymes de notre organe de filtrage sont altérés par la consommation de cette boisson, pouvant être à l’origine d’une mort cellulaire. Mais le foie a la faculté de se régénérer pour peu qu’on prenne la décision de se sevrer de cette drogue légale qui peut, à terme, provoquer une cirrhose hépatique.
Semaine 3 :
En consommant de l’alcool régulièrement, les effets de cette habitude sur nos organes digestifs sont difficilement observables. Mais c’est lors de l’arrêt que nous pouvons remarquer que les troubles liés à la digestion diminuent considérablement. Et cet effet est avéré parmi la communauté scientifique puisque cette dernière observe une diminution significative des reflux gastro-oesophagiens grâce à un phénomène d’affaiblissement du sphincter à l’origine de ces remontées acides. Autant d’arguments de considérer cette décision salutaire pour notre santé.
Semaine 4 :
Lors de la quatrième semaine, les effets de l’arrêt commencent à changer notre apparence physique pour le mieux. Et le premier indicateur est la qualité de la peau altérée par la consommation régulière d’alcool. Selon une étude, la boisson peut être à l’origine de nombreux troubles cutanés tels que la couperose, le prurit, l’hyperpigmentation et l’érythème. Autant de dommages qui seront atténués lors du sevrage alcoolique.
Autres avantages liés à l’arrêt :
Et tous les avantages énumérés dans ce récapitulatif sont accompagnés d’autres effets positifs. Parmi eux : une augmentation des facultés cognitives et cérébrales, un regain d’énergie et une diminution du poids.
Mise en garde :
L’alcoolisme est considéré comme une addiction sévère. Certains sevrages nécessitent l’accompagnement d’un professionnel de la santé qui pourra prescrire un traitement médical.