Le saumon d’élevage, comment trouvez le bon

Publié le 9 juin 2016

Le poisson est un aliment très riche en nutriments extrêmement bénéfiques pour le corps. C’est pourquoi il est recommandé d’en manger au minimum deux fois par semaine. Cependant, il est primordial de bien choisir votre poisson car le saumon d’élevage est plein d’antibiotiques et de mercure !

Pour bien choisir votre saumon, vous devez savoir d’où il provient. En effet, c’est un critère déterminant de sa qualité, de sa valeur nutritive et de sa saveur. Avant tout, sachez que la couleur de la chair de votre saumon en dit long sur sa qualité. Un saumon rouge sain a une chair de couleur vive, contrairement au saumon d’élevage qui est très pâle. Cette coloration riche témoigne de la présence de l’astaxanthine. C’est une molécule rouge que l’on retrouve généralement dans les algues, le plancton et le krill.

Qu’est-ce que l’astaxanthine ?

De la famille des caroténoïdes, cette molécule possède de puissantes propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, et permet de d’améliorer la circulation sanguine. De plus, elle stimule la production d’énergie des mitochondries et les protège en renforçant leur membrane et en luttant contre l’effet néfaste des radicaux libres.
D’ailleurs, une étude récente a révélé qu’une supplémentation en astaxanthine augmentait l’endurance physique de 50%.

Cet antioxydant est présent naturellement en grande quantité dans le saumon sauvage qui se nourrit quasi exclusivement de plancton, tandis que celui d’élevage qui est nourri artificiellement et enrichi de la forme synthétique de l’astaxanthine. En outre, le saumon d’élevage contient une grande quantité de mercure très néfaste pour l’organisme.

Privilégiez donc les variétés sauvages qui, d’après l’Agence Américaine des Produits alimentaires et Médicamenteux (FDA) et l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement (EPA), présentent un très faible risque de contamination au mercure.

Quelle variété choisir ?

La variété de saumon sauvage la plus bénéfique pour vous dépend des nutriments dont vous avez besoin. Qu’il soit rouge, royal ou coho, ils sont tous sains et délicieux.
Le saumon rouge est très riche en astaxanthine, en lipides, en vitamine D et en acides gras oméga-3. Son régime alimentaire unique, qui se compose essentiellement de plancton, lui confère une saveur spéciale et rend son élevage quasi impossible.

Le saumon royal comporte presque le double de la quantité d’oméga-3 présente dans n’importe quelle autre variété. Préférant les eaux froides et profondes, sa forte teneur en oméga-3 lui permet de réguler sa température et de l’empêcher de geler. Mais contrairement au saumon rouge, il peut être issu de l’élevage. Donc, avant d’en acheter, assurez-vous qu’il s’agit de saumon sauvage.

Le saumon coho du Pacifique est la troisième variété de saumon la plus grasse, après le saumon rouge et royal. Il est très riche en vitamine D nécessaire à la fixation du calcium sur les os, et en acide gras oméga-3.

Recette de saumon au four

Cette recette est délicieuse et très riche en oméga-3. Elle est aussi très facile à réaliser.

Ingrédients pour 2 personnes :

  • 2 filets de saumon sauvage (250 grammes chacun)
  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco
  • Sel de mer
  • 1 cuillère à soupe de beurre sans sel
  • 1 cuillère à soupe d’herbe aromatique fraîche hachée (ciboulette, persil ou aneth)

Préparation :

Commencez par préchauffer votre four à 160°C, puis placez votre saumon sur une plaque couverte de papier cuisson.
Enduisez les filets d’huile de coco, et assaisonnez de sel avant de les tartiner de beurre.
Ensuite, enroulez votre poisson dans le papier cuisson en veillant à bien replier les bords pour empêcher la fuite de vapeur.
Le saumon doit être mi-cuit, donc gardez-le au four pendant environ 18 minutes. Une fois sorti du four, ajoutez le jus de citron et les herbes aromatiques.

Bon appétit !