Si vous repérez ces 5 signes du cancer du sein consultez votre médecin

Publié le 15 mai 2019

Dans sa définition littérale le mot cancer signifie la présence de cellules anormales qui se multiplient d’une manière anarchique irrépressible. Lorsque le cancer se déclenche au niveau du sein, les cellules cancéreuses peuvent demeurer au niveau de cet organe ou se répandre en dehors par les vaisseaux sanguins pour devenir invasif ou infiltrant. C’est la maladie la plus répandue dans le monde chez la femme et d’ailleurs 1 femme sur 9 sera concernée par le cancer du sein. Webmd nous éclaire sur les symptômes à ne pas négliger, qui peuvent être révélateurs et synonymes du déclenchement de la maladie.

Le cancer du sein est la première  cause de mortalité chez la femme en France et se situe au 2èmerang des cancers et au 3ème rang de la mortalité par cette  maladie. Et selon Santé publique, la France se situe au 8ème rang comparé aux pays de l’Union européenne. Cependant, lorsque cette maladie est dépistée d’une manière précoce, les chances de guérison sont plus importantes.

Qu’est-ce que le cancer du sein invasif ?

Tout d’abord, il est important de préciser que le cancer du sein non invasif se forme à l’intérieur des canaux de lactation du sein. Détecté précocement grâce à la mammographie, il peut être guéri rapidement mais sans traitement, il peut se disséminer et se transformer en cancer invasif.

A cet effet, il devient infiltrant et envahir les tissus qui se trouvent autour des canaux de lactation tout en restant à l’intérieur du sein. Toutefois, sans traitement, il peut se répandre à d’autres parties du corps en engendrant des métastases.

Selon Webmd, il existe deux types de cancer du sein invasif :

·            Carcinome canalaire invasif (IDC) qui se caractérise par la présence de cellules cancéreuses au niveau du canal lacté se répandant dans le tissu mammaire et peuvent même se propager dans d’autres organes.

·            Carcinome lobulaire invasif (ILC) qui débute dans les lobules ou les glandes du lait puis se dissémine. Avec l’ILC, les femmes éprouvent souvent un épaississement plutôt qu’une masse dans la poitrine.

Signes et symptômes du cancer du sein invasif

Dans la plupart des cas, le cancer du sein ne présente pas de signes précurseurs mais lorsque ce dernier se développe, certains symptômes se manifesteront, tels :

·            Une grosseur dans le sein ou dans les aisselles ou une masse qui pourrait revêtir la taille d’un pois

·            Une modification de la taille ou de la forme du sein et un durcissement du sein

·            Un écoulement de liquide au niveau du mamelon

·            Une rougeur sur la peau externe du sein ou du mamelon

·            Fatigue générale qui ne peut être atténuée par le sommeil ou par le repos.

Les  risques du cancer du sein

A partir d’un certain âge, les femmes ont plus de risques de contracter le cancer du sein. En effet, le plus souvent il survient après l’âge de 50 ans et après la ménopause. Par ailleurs, la génétique et les antécédents familiaux jouent également un rôle prépondérant, sans oublier que l’exposition à des radiations ou à des produits chimiques peuvent également modifier les gènes. Enfin, l’obésité, la densité des seins ou encore le fait de ne pas avoir d’enfants sont tout autant de risques de développer un cancer du sein.

Les moyens de prévention du cancer du sein

Selon Doctissimo, en faisant abstraction du facteur héréditaire et génétique, il existe des moyens de prévenir le cancer du sein.

·            L’alimentation est la meilleure prévention des maladies cardiovasculaires mais aussi du cancer du sein. L’accumulation de graisse surtout au niveau du ventre après la ménopause, augmente le risque de développer cette maladie.

·            L’activité physique est tout aussi importante. Trente minutes par jour peuvent être suffisantes pour amoindrir le risque de 30 à 40% de développer la maladie.

·            La diminution de la consommation d’alcool et des traitements hormonaux.

·            Avoir son premier bébé à l’âge de 25 ans.

·            Prolongation de l’allaitement jusqu’à 6 mois