Une femme de 37 ans s’est réveillée un matin couverte d’horribles ecchymoses, son médecin décèle une grave maladie
C’est toujours un choc que d’apprendre que vous souffrez d’une maladie dont vous n’avez jamais su l’existence et qui met en danger votre vie. C’est dévastant et c’est très difficile à accepter. Certaines personnes baissent les bras, tandis que d’autres choisissent de combattre de toutes leurs forces la maladie, comme le cas de cette femme qui a découvert qu’elle souffrait d’une leucémie promyélocytaire aiguë.
Qu’est-ce que la leucémie promyélocytaire aiguë ?
La leucémie promyélocytaire aiguë (LPA) est une forme rare et agressive du cancer du sang. C’est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang. La leucémie aiguë signifie que la maladie progresse rapidement et de manière agressive, nécessitant un traitement immédiat.
La leucémie promyélocytaire aiguë est une forme rare de la leucémie myéloïde aiguë, la forme de la maladie qui affecte les cellules myéloïdes. Ces dernières remplissent un certain nombre de fonctions différentes, telles que la lutte contre les infections bactériennes, la défense du corps contre les parasites et la prévention de la propagation des lésions tissulaires.
Dans une Leucémie promyélocytaire aiguë, un changement dans un chromosome spécifique conduit à des changements dans les globules blancs appelés cellules promyélocytes, ce qui signifie qu’ils ne progressent pas jusqu’à maturité. Cela conduit à un trouble de la coagulation dû à une coagulation anormale.
Les symptômes comprennent une peau pâle, de la fatigue, un essoufflement, une perte d’appétit et de poids, des infections fréquentes et des saignements inhabituels et fréquents, comme des saignements de gencives ou des saignements de nez et une tendance aux ecchymoses.
Le principal traitement de la LPA est la chimiothérapie, qui est utilisée pour tuer autant de cellules leucémiques que possible dans le corps et réduire le risque de rechute.
Des études ont montré que les personnes atteintes de leucémie promyéloïde aiguë, environ 85% vivront pendant au moins cinq ans avec un traitement.
Le cas que nous allons vous présenter, montre comment il ne faut jamais baisser les bras face à la maladie pour en sortir plus fort.
Une maladie surprise
Thea Wilson, de Burwarton au Shropshire, en Angleterre, s’est réveillée un jour et s’est trouvée couverte d’énormes bleus sur tout le corps en octobre dernier.
La femme de 37 ans était sobre toute la soirée et elle savait donc qu’elle n’était pas tombée et que personne ne l’avait frappée.
Au début, les médecins avaient mal diagnostiqué les ecchymoses de Thea comme étant un trouble de la fonction plaquettaire du sang. Mais un médecin l’a renvoyée à l’hôpital pour une biopsie de la moelle osseuse, et quand les résultats étaient là, Thea a été dévastée. On lui a annoncé qu’elle souffrait d’une leucémie promyélocytaire aiguë.
Thea a été informée qu’elle était une "urgence médicale" et elle a été transportée à l’hôpital Royal Shrewsbury pour commencer cinq mois de chimiothérapie intensive et d’acide tout-trans rétinoïque (une forme de vitamine A), car son sang ne coagulait pas correctement, ce qui l’exposait à un danger de saignement interne. De plus, elle recevait habituellement du plasma frais congelé, du fibrinogène et des plaquettes pour améliorer la capacité de son sang à coaguler.
Thea qui travaille dans les ventes médicales, a dit qu’elle se sentait «épuisée» depuis des mois, mais qu’elle n’avait aucune idée qu’elle était malade. Elle a aussi déclaré, lors d’une interview, que lorsque les médecins lui ont dit qu’elle avait une leucémie agressive, elle ne savait pas quoi faire, et tout s’est effondré autour d’elle.
Une lutte qui s’achève par une victoire
Miraculeusement, après six mois de traitement, Thea a été informée qu’elle était en rémission. La nouvelle l’a beaucoup ravie.
«J’ai eu tellement de chance. Si j’étais tombée en courant ou si j’avais eu un accident, j’aurais pu mourir. Je n’avais aucune idée que passer le premier mois était un défi en soi. »
Pour célébrer cette victoire contre le cancer, elle s’est mise à récolter des fonds pour le département d’hématologie de l’hôpital Royal Shrewsbury qui l’avait sauvée.
Thea doit encore faire un test connu sous le nom de ponction de moelle osseuse toutes les 12 semaines pendant les trois prochaines années pour vérifier la santé de son sang.
Il y a toujours des risques de rechute de la leucémie, mais cela ne l’empêche pas Thea de vivre sa vie normalement.
L’infirmière de Thea, infirmière clinicienne en hématologie, Bridget Atkins, a déclaré que Thea est restée incroyablement concentrée et positive tout au long de son traitement, ne permettant jamais au cancer de l’emporter sur elle.
L’attitude de Thea a inspiré de nombreuses infirmières qui ont eu le privilège de lui prodiguer des soins. Thea est un exemple à suivre d’une personne dotée d’un esprit fort et combatif, qui fait face à l’adversité et transforme du négatif en positif.