Une liste complète de tous les effets secondaires de l’aspartame

Publié le 8 mai 2020

L’aspartame ou aspartam sous sa forme anglaise, appartient à la famille des excitotoxines.  C’est un édulcorant utilisé en tant qu’additif surtout pour les produits light sous le code E951. En tant que matière première beaucoup moins coûteuse que le vrai sucre, il est largement utilisé dans de nombreux produits. Mais les soupçons sur cette substance pèsent lourd outre-atlantique, comme le rapportent nos confrères du site Passeport Santé.

L’aspartame est constitué de plusieurs molécules, dont la phénylalanine et l’acide aspartique. En France, on considère qu’il présente des risques en cas de phénylcétonurie, une maladie rare qui entrave la digestion de phénylalanine présente dans cet édulcorant qui est d’ailleurs contre-indiqué aux malades.

Interrogée par le magazine Madame Figaro, Sarah José, diététicienne nutritionniste, révèle qu’en 2015, “l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a édité un rapport dans lequel l’aspartame n’est pas clairement défini comme dangereux pour la santé. Mais d’autres études remettent en cause l’intérêt de ces édulcorants dans la lutte contre l’obésité”. Pour la nutritionniste, “rien n’indique qu’il représente réellement un danger pour la santé, mais rien n’assure le contraire”. Un avis qui en appelle à la précaution lorsqu’il s’agit de consommer cet édulcorant.

Largement utilisé dans l’industrie agroalimentaire

Alors que les édulcorants sont censés se substituer aux sucres pour en éviter les méfaits, ils ont envahi le marché à cause de l’apport calorique limité qu’ils représentent. L’aspartame, qui fait partie des édulcorants les plus utilisés, a été découvert en 1965, avant d’être mis sur le marché américain pour la première fois dix ans plus tard. En France, il n’a fait son apparition qu’en 1981, et les critiques et les alertes fusent depuis au sujet de ses risques potentiels pour la santé des consommateurs, divisant ainsi les experts selon le Figaro Santé.

Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie alimentaire et expert auprès de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), insiste sur la nécessité de faire preuve de prudence et de réduire la dose journalière acceptable d’édulcorants : “la dose journalière actuelle est tellement élevée qu’elle ne donne aucune limite réelle, vous pouvez boire des litres et des litres de soda avec aspartame tous les jours jour sans jamais l’atteindre.”.

Un large spectre d’effets pointé du doigt outre-atlantique

Selon nos confrères de Passeport santé, les effets néfastes de l’aspartame recensés par la Food and Drug Administration (FDA) sont multiples. Selon l’agence américaine, 92 d’entre eux auraient été comptabilisés depuis 1995 compte tenu des nombreuses plaintes qui ont été adressées:

– L’hyperventilation, la tachycardie, et l’asthme ainsi que d’autres types de problèmes cardiaques ou respiratoires ;
– Des convulsions ;
– Un dysfonctionnement de la régulation de la glycémie menant à l’hyperglycémie ou l’hypoglycémie ;
– La perte de poids soudaine ou l’anorexie surtout chez les jeunes ;
– L’ostéoporose et des douleurs articulaires ;
– Les douleurs et les infections urinaires ;
– Un dérèglement hormonal spécifiques chez les femmes ;
– Les ballonnements au ventre ;
– Une baisse ou des troubles de la vue ;
– Des signes cliniques aggravés pour certaines maladies et dégénérescences : arthrite, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, lupus, diabète et complications diabétiques, épilepsie, maladie d’Alzheimer, lymphome, malformations congénitales, maladie de Lyme (principalement causée par un minuscule parasite) ;
– Une fatigue chronique ;
– Une rupture d’anévrisme ou des accidents vasculaires cérébraux pouvant causer des décès ;
– La surpondération ;
– La chute de cheveux ou la calvitie ;
– Des vertiges et des tremblements ;
– Les migraines et les pertes de mémoire ;
– Des difficultés cognitives notamment attentionnelles ainsi que des troubles d’élocution ;
– Des engourdissements ou fourmillements dans les extrémités ;
– Des troubles psychiques tels que la dépression et l’irritabilité ;
– Des troubles du sommeil ;
– Des problèmes d’hypertension ;
– Les nausées, les vomissements ou la diarrhée ;
– Des éruptions cutanées, des démangeaisons ou l’urticaire ;
– Des douleurs et des crampes.

Mise en garde

Selon Doctissimo, des liens entre l’aspartame et certains de ces signes ont pu être démontrés dans plusieurs recherches animales alors que les scientifiques continuent de tester les risques chez l’Homme. Pour l’heure, les effets sont uniquement recensés auprès des consommateurs et nos confrères rapportent également qu’il y aurait plus de 2600 effets enregistrés aux Etats Unis.

L’Agence Française de sécurité sanitaire des aliments explique cela par des sensibilités à ce produit qui n’en est pas forcément responsable. C’est pour cette même raison, qu’il est indispensable en cas de problèmes de santé de consulter votre médecin traitant.