10 symptômes subtils auxquels les femmes DOIVENT prêter attention : ils pourraient être le signe d’un cancer de l’ovaire

Publié le 3 mars 2025

Imaginez une maladie qui évolue silencieusement, sans signes évidents, jusqu’à un stade avancé. Le cancer de l’ovaire fait partie de ces maladies difficiles à diagnostiquer, touchant des milliers de femmes chaque année. Pourtant, ses premiers symptômes sont souvent confondus avec des troubles bénins. Fatigue, ballonnements, douleurs lombaires… Et si ces maux du quotidien cachaient un problème plus sérieux ? Apprenons à reconnaître ces signaux d’alerte qui peuvent faire la différence.

Pourquoi le cancer de l’ovaire passe-t-il inaperçu ?

Le principal problème du cancer de l’ovaire réside dans la discrétion de ses premiers symptômes. Contrairement au cancer du sein, qui fait l’objet de campagnes de dépistage, ce cancer gynécologique reste méconnu. Résultat : il est souvent diagnostiqué tardivement, réduisant ainsi les chances de guérison.

Les premiers signes ressemblent souvent à des troubles digestifs ou hormonaux :

  • Ballonnements persistants
  • Sensation de satiété rapide
  • Inconfort abdominal

Rien d’inquiétant en apparence. Mais s’ils persistent plusieurs semaines, il est essentiel de consulter.

Les 10 symptômes souvent ignorés

Le Dr Susanna Unsworth, spécialiste de la santé féminine, alerte sur dix symptômes discrets qui passent trop souvent inaperçus :

  • Envie fréquente d’uriner – Une pression sur la vessie peut être causée par une tumeur ovarienne.
  • Modification du transit intestinal – Constipation ou diarrhée persistantes doivent alerter.
  • Perte d’appétit ou sensation de satiété rapide – Une accumulation de liquide dans l’abdomen peut comprimer l’estomac.
  • Indigestion ou reflux gastrique – Souvent confondus avec un simple trouble digestif.
  • Douleurs dans le bas du dos – Une tumeur ovarienne peut affecter les nerfs lombaires.
  • Fatigue intense et persistante – Un état d’épuisement inhabituel.
  • Douleurs pendant les rapports sexuels – Possiblement causées par une irritation des tissus pelviens.
  • Saignements entre les règles ou après la ménopause – Un signal d’alerte hormonal.
  • Nausées inexpliquées – Parfois liées à une compression de l’estomac.
  • Perte de poids soudaine et involontaire – À surveiller.

Si ces symptômes durent plus de deux à trois semaines, une consultation médicale est nécessaire.

Quels sont les facteurs de risque ?

Bien que toutes les femmes puissent être concernées, certains facteurs augmentent le risque de développer un cancer de l’ovaire :

  • Hérédité : les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 augmentent la prédisposition.
  • Antécédents familiaux : un lien existe avec les cancers du sein, du pancréas et de la prostate.
  • Facteurs hormonaux : des règles précoces ou tardives et l’absence de contraception hormonale augmentent le risque.
  • Mode de vie : tabac, sédentarité et surpoids sont également des facteurs aggravants.

Peut-on prévenir ce cancer ?

Bien qu’il n’existe pas encore de test de dépistage fiable, certaines habitudes peuvent réduire les risques :

  • Adopter une alimentation équilibrée : privilégier les fruits, légumes et oméga-3.
  • Pratiquer une activité physique : aide à maintenir un poids de forme et à réguler les hormones.
  • Allaitement et contraception hormonale : réduisent le nombre d’ovulations et limitent l’exposition des ovaires aux mutations.
  • Surveillance médicale : en cas d’antécédents familiaux, un suivi régulier est essentiel.

Un dépistage encore trop limité

Le test sanguin CA-125, souvent utilisé en cas de suspicion, manque de précision. Il peut être élevé pour d’autres raisons (endométriose, fibromes…). L’échographie pelvienne reste l’examen le plus fiable.

En attendant des avancées médicales, la vigilance reste notre meilleure protection. Écouter son corps et consulter dès qu’un doute persiste peut faire toute la différence.