4 Raisons de ne plus aller au Starbucks
Indubitablement, Starbucks est l’un des piliers du commerce du café, avec la plus grande chaîne de boutiques dans le monde – 23 187 boutiques dans 64 pays – et un volume de ventes annuel de 14,9 milliards de dollars. Son PDG, Howard Schultz, pèse à lui seul 1.6 milliard de dollars.
Au-delà de ces chiffres impressionnants, une simple question : les aliments et boissons proposés par Starbucks sont-ils de bonne qualité et bons pour la santé ? Rapport d’enquête.
1) La qualité du café
Les cultures de café comptent parmi les plus arrosées de pesticides. Seul 1,1% du café Starbucks est bio.
Et le café décaféiné ? Ne constitue-t-il pas une solution plus saine ? Bien au contraire. Tout d’abord, le décaféiné n’a pas échappé aux pesticides. Ensuite, il faut savoir que la production de la majorité des cafés décaféinés consiste à laisser les grains tremper dans un mélange de solvants toxiques. Parmi eux, le chlorure de méthylène, soupçonné d’être carcinogène pour les humains et qui cible le système nerveux central, et l’acétate d’éthyle, un poison pour le système nerveux central, dangereux pour le foie et les reins.
Selon l’Association du commerce bio (Organic Trade Association, OTA), le décaféiné organique ne viole pas les normes bio. Il existe en effet deux méthodes compatibles avec cette règlementation : le procédé de l’eau suisse, exclusivement basé sur l’eau, et le procédé du dioxyde de carbone non toxique.
En mars 2007, le magazine Consumer Reports a publié une étude comparant les cafés des franchises et chaînes de boutiques les plus populaires. Et Starbucks s’y est retrouvé derrière McDonalds ! Le café de Starbucks y est décrit comme « fort mais brûlé et assez amer pour faire pleurer vos yeux au lieu de les ouvrir ».
2) Le lait conventionnel
Le lait de Starbucks vient de fermes-usines où les malheureuses vaches reçoivent des injections massives d’antibiotiques et sont nourries avec des aliments pleins d’OGM : maïs, soja, luzerne et graines de coton.
Selon l’OCA, Starbucks utilisait en 2011 plus de « 35 millions de litres de lait par an », soit suffisamment pour remplir 155 piscines olympiques ». Bien sûr, la chaîne s’est agrandie et sa consommation de lait a proportionnellement augmenté depuis.
En 2007, l’OCA avait fait pression sur Starbucks pour que la société cesse d’utiliser l’hormone de croissance du lait de Monsanto, la rBGH. Starbucks tourna la victoire de l’OCA en argument publicitaire vantant le fait qu’elle avait cessé d’utiliser la rBGH de Monsanto et commercialisait du lait sans OGM.
3) Le lait de soja « bio »
Ne vous laissez pas abuser par le mot « bio ». La recherche indique que le seul soja propre à la consommation humaine est le soja fermenté. Un article paru aux États-Unis a révélé que le lait de soja commercialisé par Starbucks contenait un ingrédient douteux, le carraghénane, qui paraît naturel et sans danger car c’est le dérivé d’une algue. On s’est aperçu que cette substance pouvait provoquer une inflammation des intestins et même devenir cancérigène une fois digérée.
4) Des produits de boulangerie toxiques
Les aliments coûteux vendus au Starbucks contiendraient les ingrédients douteux suivants :
- des farines raffinées, dépourvues de nutriments ;
- des sucres dérivés chimiques ;
- de la gomme de cellulose, une pâte de bois indigeste ;
- des huiles toxiques bon marché, comme celles de soja, de canola et de maïs ;
- de l’azodicarbonamide, un additif alimentaire interdit dans plusieurs pays et associé à l’asthme ;
- du propylène glycol, un produit chimique dérivé du pétrole et utilisé dans la fabrication des antigels ;
- du benzoate de sodium, utilisé dans leur populaire gâteau au citron. Quand il est combiné avec de la vitamine C, il se transforme en un agent cancérigène qui détruit l’ADN des cellules.
Pour finir, tous ces aliments contiennent des hormones de croissance qui seraient cancérigènes et ont été liées aux cancers du sein, de la prostate et Dieu sait à quoi d’autre !