Le curcuma peut vous aider à prévenir les troubles neurologiques
Des antibiotiques à l’eau potable en passant par le dentifrice, l’exposition au fluorure est inévitable, bien qu’il endommage notre cerveau. Néanmoins, de nouvelles recherches affirment que le curcuma peut nous protéger de ces dommages.
Une étude publiée dans le magazine Pharmacognosie, intitulée « La curcumine atténue la neurotoxicité induite par le fluorure : Une évidence in vivo », soutient que le fluorure est en effet une substance qui endommage le cerveau, en plus de révéler que le curcuma est un agent de protection naturel contre les différents effets négatifs que ce composé produit sur la santé.
Les chercheurs ont passé la dernière décennie à enquêter sur les mécanismes par lesquels le fluorure induit des changements neurodégénératifs graves dans le cerveau des mammifères, en particulier dans les cellules de l’hippocampe et du cortex cérébral.
Les raisons de s’inquiéter de la toxicité significative et étendue du fluorure sont décrites dès le début de l’étude : « Le fluorure est probablement le premier ion organique à avoir attiré l’attention des scientifiques en raison de ses effets toxiques.
La toxicité du fluorure induite dans l’eau potable est reconnue comme étant un problème mondial. Un rapport sur les effets sanitaires d’une exposition au fluorure signale qu’il peut engendrer divers cancers, des activités néfastes sur la reproduction, des maladies cardio-vasculaires et des maladies neurologiques.
L’étude portait sur la neurotoxicité induite par le fluorure. L’identification excitoxicity (stimulation du neurore à l’article de la mort) et le stress oxydatif ont été désignés comme étant les deux principaux moteurs de la neurodégénérescence.
D’après les observations, les sujets dont une marbrure de l’émail des dents a été causée par une exposition excessive au fluorure au cours du développement de leurs dents, présentent également des changements neurodégénératifs associés à une forme de stress oxydatif, aussi appelé peroxydation lipidique (rancissement).
Un excès de peroxydation lipidique dans le cerveau peut conduire à une diminution de la teneur totale en phospholipides du cerveau. L’association de la neurotoxicité du fluorure à la neurodégénérescence a permis aux chercheurs d’identifier le polyphénol primaire contenu dans le curcuma, soit la curcumine, comme une substance neuroprotectrice.
Des recherches antérieures sur la curcumine indiquent qu’elle est capable d’activer les antioxydants de trois différentes façons, soit par l’oxygène singulet, les radicaux hyrodxyl et les dommages causés par les radicaux superoxydes afin de protéger le cerveau des effets néfastes du fluorure.
De plus, la curcumine semble augmenter la production de glutathion endogène dans le cerveau qui est en fait un système de défense anti-oxydant majeur.
Afin d’évaluer les effets neurotoxiques du fluorure et de prouver le rôle protecteur de la curcumine contre ceux-ci, les chercheurs ont réparti aléatoirement des souris en quatre groupes pendant 30 jours.
1- Contrôle (sans fluor)
2- Fluor (120 ppm) : le fluorure a été ajouté sans restriction dans de l’eau potable et de l’eau distillée.
3- Fluorure (120 ppm / 30 mg / kg de poids corporel) + curcumine : dose orale de la curcumine dissous dans l’huile d’olive avec de l’eau potable contenant du fluorure
4- La curcumine : (30 mg / kg de poids corporel)
Pour déterminer l’effet du traitement, les chercheurs ont mesuré la malondialdéhyde (MDA) contenu dans le cerveau des souris traitées différemment. La MDA est un marqueur bien connu du stress oxydatif / dommages.
Le groupe traité uniquement par du fluorure avait un taux significativement plus élevé de MDA par rapport au groupe non traité au fluorure. Le groupe F + curcumine avait aussi un taux réduit de MDA par rapport au groupe traité au fluorure. Tout cela démontrait l’existence d’une activité neuroprotectrice de la curcumine contre la neurotoxicité du fluorure.
En conclusion, « l’étude a démontré qu’une dose unique de 120 ppm F prise quotidiennement augmentait de manière significative la LPO (la peroxydation lipidique, c’est-à-dire le rancissement du cerveau) ainsi que les changements neurodégénératifs dans les corps cellulaires des neurones de l’hippocampe dans certaines régions sélectionnées. Par ailleurs, la supplémentation avec la curcumine réduit de manière significative l’effet toxique du fluorure à un niveau normal tout en augmentant la défense antioxydante puisqu’elle fournit un rôle thérapeutique contre le stress oxydatif et un rôle de médiateur contre la neurodégénérescence ».