Comment prévenir le cancer de l’ovaire ?

Publié le 25 juin 2015
MAJ le 19 novembre 2024

Le cancer de l’ovaire concerne une femme sur 70. Ce type de cancer est classé cinquième après celui des seins, du côlon, de l’utérus et de l’estomac.Cette maladie maligne possède le taux de mortalité le plus élevé.

Malheureusement, le cancer de l’ovaire reste une maladie dont les symptômes n’ont pas encore été détectés avec précision. Par conséquent, les médecins poussent les femmes à ne pas négliger leur santé et à consulter un gynécologue de façon régulière.

Les facteurs de risques
Les facteurs responsables du cancer de l’ovaire sont encore méconnus. Toutefois, les médecins estiment que des facteurs comme l’âge (les femmes ménopausées), l’historique familial (mère, sœur, grand-mère…), les fonctions du système reproductif (les femmes qui ne peuvent pas tomber enceintes ou une grossesse tardive), les facteurs environnementaux, l’hormonothérapie et le tabac sont tous des éléments qui peuvent augmenter le risque développer cette tumeur.

Les symptômes
Le cancer des ovaires est considéré comme une maladie silencieuse car les symptômes font surface souvent lorsque la maladie a atteint un stade avancé. Les symptômes les plus communs sont les crampes, les douleurs abdominales, les flatulences, les vomissements, une perte de poids soudaine, une douleur dans la région pelvienne, des mictions fréquentes ou soudaines. D’autre part, d’autres symptômes comme une sensation de fatigue répétitive, une douleur lors des rapports sexuels, des saignements vaginaux, la constipation et la diarrhée peuvent indiquer le développement d’une tumeur au niveau des ovaires.

La prévention
Le cancer de l’ovaire est la maladie la plus mortelle car elle est malheureusement diagnostiquée à un stade assez tardif. D’autre part, les scientifiques estiment que les femmes ne se font pas ausculter par les gynécologues de façon régulière et peuvent donc favoriser les risques de tomber malades.
En outre, le test Pap, une intervention qui permet de faire un petit prélèvement de cellules du col utérin pour diagnostiquer des états précancéreux, peut détecter le cancer du vagin, du col de l’utérus mais pas celui des ovaires. C’est pour cela qu’une consultation régulière chez le gynécologue est importante.

Une étude effectuée en 2008 sur plus de 500 participantes a prouvé que l’obésité chez la femme pourrait accroître le risque de cancer de l’ovaire. Car l’obésité implique un IMC égal ou supérieur à 30. Or, les femmes obèses pré-ménopausées ont plus de chance de développer cette maladie maligne que les femmes pré-ménopausées avec un IMC inférieur à 30.

Il est également conseillé de favoriser la contraception orale (pilule) car elle présente moins de risques de cancer de l’ovaire que le reste des moyens de contraception.
Outre la pilule, il est également conseillé d’avoir une alimentation saine, équilibrée et de faire de l’exercice de façon régulière.