4 Plantes en cas de trouble de la circulation
Les troubles de la circulation et les troubles veineux n’englobent pas que le phénomène des jambes lourdes, loin de là ! Certains troubles peuvent avoir des conséquences graves, voire fatales si ils ne sont pas détectés et pris en charge rapidement. Dans le cadre d’une bonne hygiène de vie, les plantes peuvent être bénéfiques, limiter et soulager les symptômes.
L’hamamélis pour les hémorroïdes
La présence d’hémorroïdes correspond à une inflammation du réseau de vaisseaux sanguins présents au niveau du rectum et de l’anus. Chez certains, ces petit vaisseaux peuvent se dilater et s’enflammer, provoquant ainsi des douleurs, de irritations et des saignements.
Lorsque la douleur est peu intense, les feuilles et écorces d’hamamélis peuvent apporter un soulagement. Riches en flavonoïdes, substances antioxydantes à l’origine des teintes brunes, rouges et bleues de leurs fleurs, des études ont montré que feuilles et écorces pouvaient fluidifier le sang et avoir un effet protecteur sur les vaisseaux sanguins. On peut aussi appliquer de l’hamamélis localement sous forme de crème.
Le marronnier d’Inde pour les jambes lourdes
Une mauvaise circulation peut provoquer des lourdeurs et des douleurs dans les membres inférieurs. Elles s’accompagnent parfois de picotements et de gonflement, voire d’œdèmes dans les cas les plus poussés. Cette affection peut aussi évoluer en varices, qui correspondent à l’apparition de veines dilatées formant une boursouflure sous la peau. Plus fréquente chez les femmes, l’insuffisance veineuse est favorisée notamment par l’hérédité, le surpoids et la sédentarité.
Le marronnier d’Inde est utilisé depuis longtemps dans les troubles veineux. Ces principes actifs contenus dans ses graines et son écorce, que sont l’aescine et l’aesculoside ont été largement étudiés. Ils augmentent ainsi le tonus veineux et renforcent la résistance capillaire. Ils permettraient aussi de réduire le gonflement des jambes.
Une association avec des feuilles de vigne rouge et des baies de cassis donnent aussi des résultats significatifs dans le traitement de l’insuffisance veineuse.
Pour le traitement des varices, l’usage des feuilles et d’écorce d’hamamélis, riches en tanins et en flavonoïdes est parfaitement adapté. Si bien que les Anglais ont baptisé la plante la «digitaline des veines » !
L’aubépine pour l’hypertension
L’hypertension correspond à une pression trop élevée du sang contre les parois artérielles. Il s’agit de la plus fréquente des affections cardio-vasculaires. En situation de stress ou durant un effort physique, il est normal que la tension artérielle augmente. Mais les personnes hypertendues, ont une tension élevée même au repos ou en l’absence de stress.
Pour lutter contre l’hypertension, responsable de trouble cardiaque et vasculaire sérieux, un traitement médicamenteux prescrit par un spécialiste s’impose, ainsi qu’une hygiène de vie irréprochable.
La phytothérapie, elle, n’est efficace que sur une hypertension artérielle modérée. L’aubépine, en particulier, peut être préconisée en cas d’hypertension accompagnée de tachycardie, légers tremblements, énervement, mains moites ou bouche sèche. Riche en flavonoïdes, elle régule la pression sanguine en complément de traitements médicamenteux.
Le psyllium pour le cholestérol
Le cholestérol est la concentration trop élevée de LDL-cholestérol (ou «mauvais cholestérol») dans le sang, qui forme sur les parois des artères des plaques entraînant au mieux des lésions, au pire un accident vasculaire cérébral et des maladies du cœur. Plus le taux de LDL cholestérol dans le sang est élevé, plus le risque augmente. Des facteurs comme le diabète, la génétique ou le tabagisme contribuent également à la formation de ces plaques d’athérosclérose qui bouchent les artères.
Pour réduire son taux de cholestérol, la première chose à faire est de revoir son hygiène de vie : alimentation équilibrée, exit le tabac et vive le sport !
Cependant, certaines plantes riches en fibres comme l’epsyllium peuvent contribuer à diminuer l’absorption du cholestérol. Contrairement aux idées reçues, l’ail n’a qu’un rôle très modeste dans la prévention du cholestérol.