Pourquoi vous devriez arrêter de mettre votre portable à ces endroits

Publié le 15 octobre 2015
MAJ le 19 novembre 2024

Qui n’a pas de téléphone portable aujourd’hui ? Cet outil désormais indispensable fait partie intégrante de notre quotidien. Plus qu’un simple moyen de communication, les smartphones sont désormais des appareils qui nous permettent d’avoir un accès direct à l’information et en temps réel. Si certains pourraient donner l’impression que leur téléphone portable serait presque une extension de leur bras, cette omniprésence ne serait pas sans risques pour la santé. Le Huffington Post, l’Express et Doctissimo font le point.

A l’ère du numérique s’est créé une génération hyper connectée. Si les ordinateurs et autres tablettes sont principalement utilisés à des fins professionnelles, les smartphones régissent nos habitudes de communication, de partage et d’information. Démocratisés depuis bientôt deux décennies, ces derniers nous permettent de jongler avec aisance entre virtuel et réalité.

Objet incontournable, le téléphone portable n’est pas sans zone d’ombre. Et pour cause, depuis quelques temps, de plus en plus de personnes sont alertes face aux risques que ce dernier pourrait éventuellement présenter. Si les effets néfastes des ondes qu’il émet ne sont pas encore prouvés sans équivoque, de nombreux experts appellent leurs utilisateurs à la prudence.

Le téléphone oui, mais pas partout 

En octobre 2019, l’ANSES confirmait que l’incertitude demeurait encore quant aux risques sanitaires entrainés par les ondes des téléphones portables lorsque ces derniers étaient portés près du corps. Néanmoins, si aucune preuve tangible concernant leurs dangers n’a été apportée, l’agence française de sécurité sanitaire exhorte à limiter leur utilisation. Pour cause ? un éventuel impact sur les fonctions cognitives des enfants de moins de 16 ans, entre autres raisons.

Autre recommandation : un encadrement plus stricte du débit d’absorption spécifique (DAS) de certains téléphones vendus dans l’hexagone. Cette unité utilisée par l’agence nationale des fréquences permet de mesurer les ondes émises par les téléphones portables en France. En Europe, la limite est de 2 W / Kg, auquel cas le smartphone est interdit de vente dans l’espace européen. Cette décision serait avant tout une mesure de précaution afin d’éviter un possible impact sur l’activité cérébrale.

Aucun consensus scientifique ne permet d’affirmer une association directe entre l’utilisation des téléphones portables et un risque avéré pour la santé. Si l’ANSES rappelle que les preuves sont à ce jour « limitées », c’est parce qu’aucune étude ayant été effectuée n’a réussi à confirmer ce constat de façon irréfutable, comme l’indique le Monde. Les recherches menées à ce sujet seraient selon le journal La Croix, peu concluantes voire contradictoires. Toutefois, l’agence française invite à la prudence et conseille de ne pas utiliser des téléphones dont le DAS est supérieur à la limite autorisée et préconise d’éviter de les garder trop près du corps, dans l’attente de vérifications plus approfondies.

Téléphones portable : quelles sont les mesures de précaution ?

David Servan-Shreiber, psychiatre et auteur de plusieurs ouvrages sur les potentiels dangers du téléphone portable, dresse à Doctissimo une liste de mesures salutaires pour se prémunir des éventuels risques de son utilisation. Parmi elles, une interdiction de l’usage des smartphones pour les enfants de moins de 12 ans, sauf « en cas d’urgence ». L’expert recommande également d’établir des distances à respecter lors d’un appel. Il est ainsi conseillé d’utiliser un kit « mains libres » afin de ne pas tenir le smartphone à moins d’un mètre du corps. Autre mesure à prendre ? limiter les déplacements avec le téléphone sur soi et ne jamais dormir à proximité. En cas de conversations longues, il est également préconisé d’alterner les côtés de prise du téléphone. Ces dispositions ont pour but de minimiser le temps d’exposition à ces appareils.