Les symptômes de l’alopécie (chute de cheveux)
La chute de cheveux est un fléau qui touche la majeure partie des hommes et des femmes à un moment de leur vie. La norme est de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour, au-delà on parle alors d’alopécie. Il s’agit d’une chute progressive et diffuse des cheveux qui perdent en densité et deviennent de plus en plus fins.
Les symptômes de l’alopécie
L’alopécie n’a pas le même impact chez un homme que chez une femme. Aussi dérangeante qu’elle puisse être chez un homme, elle est plus difficile à admettre et à gérer chez une femme. Aujourd’hui, il est considéré comme « normal » de voir des hommes chauves ou souffrant de calvitie, cela est ancré dans les mœurs, ce qui n’est pas vraiment le cas pour les femmes. Une femme chauve ou dégarnie interpelle plus qu’un homme.
L’alopécie se manifeste par une chute diffuse des cheveux (plus de cent par jour), les cheveux deviennent plus fins et certaines zones ont même tendance à se dégarnir, notamment au niveau du sommet du crâne, des tempes et de la raie centrale. Même si cette affection apparaît essentiellement à l’âge de 35 ans, il arrive que certaines adolescentes en souffrent à partir de l’âge de quinze ans.
Les causes de l’alopécie
Les causes de l’alopécie chez la femme sont nombreuses, en voici les plus importantes.
– Un déséquilibre hormonal peut être à l’origine d’une chute importante des cheveux car les hormones favorisent leur pousse, notamment les œstrogènes et la progestérone que la femme détient en grande quantité. Si elle souffre d’un déficit de ces deux hormones, cela peut ralentir la croissance des cheveux et affaiblir les follicules.
Ce déséquilibre peut être causé par la prise de la pilule, la ménopause ou encore la puberté. Le corps féminin subit des changements et l’équilibre hormonal est ainsi perturbé ce qui tend à rendre les cheveux fins et moins denses.
– Le stress est également un facteur important dans la chute des cheveux. Si la personne connaît une période de stress intense, cela sécrète alors du sébum en grande quantité ce qui est facteur d’hyperséborrhée (conséquence d’une surproduction de sébum qui donne au cuir chevelu un aspect gras et luisant) et à terme, de chute de cheveux.
– Juste après l’accouchement, les femmes subissent une sévère chute de cheveux appelée alopécie post-partum. Durant la grossesse, le taux d’œstrogènes est plus élevé que la normale, mais suite à l’accouchement il diminue et entraîne une perte temporaire des cheveux, cela dure six mois avant que tout rentre dans l’ordre.
– Certains traitements chimiques tels que les lissages, les teintures et les mèches sont néfastes pour les cheveux et peuvent, à terme les endommager. L’utilisation à répétition de fers à lisser et de sèche-cheveux est également déconseillée. Le mieux est de ne plus avoir recours à ces méthodes et de faire des cures de vitamines pour renforcer les cheveux.
– Une des causes que l’on a tendance à négliger est l’alopécie de traction. Il s’agit de l’adoption d’un certain style de coiffures qui nécessitent de nouer les cheveux de façon très serrée, on pense notamment aux queues de cheval et aux chignons. Le fait d’attacher les cheveux exerce une forte pression et les arrachent de leurs follicules. Les femmes souffrant d’alopécie de traction sont essentiellement celles qui pratiquent de la danse classique, du patinage artistique, de la natation synchronisée et de la gymnastique.
C’est notamment le cas de Diva Hollands, une ancienne ballerine qui a commencé à souffrir d’alopécie à treize ans. Ayant commencé la danse classique dès son plus jeune âge, le fait de coiffer ses cheveux de façon serrée depuis toujours a entraîné une chute importante des cheveux qui s’est d’abord manifestée au sommet du crâne et qui lui a valu les moqueries de ses camarades à l’école à cause de son front dégarni. Cette situation l’a longtemps complexée et l’a poussée à subir une greffe de cheveux afin de pouvoir s’accepter et s’ouvrir aux autres. Cette greffe l’a métamorphosée et lui a redonné goût à la vie.
Dès que vous remarquez une chute de cheveux plus importante que la normale, vous devez consulter votre médecin pour qu’il en détermine la cause et prescrive le traitement adéquat. Il existe trois stades relatifs à l’alopécie, lorsque la chute intervient au niveau du haut de la tête, c’est le stade un, on parle alors d’alopécie modérée ; pour le stade deux, cela concerne les personnes dont la calvitie est à un centimètre à l’arrière du front, on parle d’alopécie franche et enfin le stade trois correspond à l’alopécie totale (extrêmement rare chez la femme).